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SNA off-season : Warmed Omari, la perle des Comores

Né à Bandraboua le 23 avril 2000, Warmed Omari a connu une enfance difficile. Confronté très tôt aux péripéties de la vie, il va se forger le

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SNA off-season : Warmed Omari, la perle des  Comores

Né à Bandraboua le 23 avril 2000, Warmed Omari a connu une enfance difficile. Confronté très tôt aux péripéties de la vie, il va se forger le mental d’un guerrier qui lui permettra de se battre pour sortir sa famille de la précarité. Et à 24 ans aujourd’hui, le défenseur central peut être fier de son parcours atypique.

Venu d’un milieu modeste

S’il a grandi à Villejean en Bretagne, Omari a vu le jour dans le quartier de Bandraboua à Mayotte, ce petit archipel volcanique de 374km² où le Cyclone Chido a fait 35 morts selon le dernier bilan provisoire du ministère français de l’Intérieur ce vendredi 20 décembre. Une ascension fulgurante n’était donc pas la première chose envisageable pour lui et même après l’arrivée de sa famille en région Bretagne.

« Est-ce qu’on peut dire que je me suis fait seul ? Oui, c’est un peu ça… Je viens d’un milieu modeste. Il fallait que je réussisse pour ma famille, pour la sortir de là. Depuis tout petit, je me devais de le faire, en profitant de mes qualités au foot, en travaillant beaucoup, pour devenir ce que je suis maintenant », racontait Omari en septembre 2023 dans un entretien accordé à Ouest-France.

Lire aussi : CAN 2025 : comment les Comores ont réalisé la meilleure phase éliminatoire de leur histoire ?

Ses débuts en pro

Arrivé au Stade Rennais à 14 ans, Omari n’a fait ses débuts en pro qu’un 15 août 2021 à l’âge de 21 ans contre Brest. Ceci en raison du retard qu’il a pris dans sa formation en raison de ses fragilités mentales comme l’explique Romain Ferrier, son coach à la formation rennaise. « Ça n’a jamais été simple pour lui, je suis content qu’il puisse réussir et en tout cas s’exprimer au plus haut niveau. Au niveau footballistique, il n’y avait aucun problème, ajoute Ferrier. C’est juste au niveau mental, qu’il y avait quelques fragilités parfois. Il a eu besoin de temps pour valider certaines choses. Dans sa gestion des émotions, il devait faire attention, parce que c’est un garçon qui est compétiteur. Parfois, dans son expression, le fond était bon, la forme moins bonne. Il fallait surveiller cela, mais il y a des choses qui ont été mises en place pour lui et il a régulé tout ça pour en devenir un joueur assez solide », a expliqué en septembre 2021 ce dernier à Ouest-France.

Symbole d’une formation rennaise qui fait partie des meilleures en Europe, il sera très sollicité pour sa première saison en pro (40 matchs, 1 but) et il s'est régalé tel un « Cœlacanthe » dans l'eau.

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