La Coupe d'Afrique des nations féminine (CAN) démarre ce samedi 2 juillet au Maroc. Le pays hôte ouvre le bal contre le Burkina Faso (20h30 GMT). Deux sélections aux parcours différents.
Le coup d’envoi de la 12ème Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN) sera donné ce samedi. Le pays hôte, le Maroc défie le Burkina. Sur le papier l’affiche parait déséquilibrée. Car le Maroc est en nette progression dans son football féminin, alors que le Burkina cherche sa voie.
D’ailleurs, c’est sa première qualification dans une compétition continentale. Mais cela ne semble pas être un grand handicap pour les Burkinabè qui comptent bien bousculer la hiérarchie. «Je pense que la poule est jouable. Nous pouvons même sortir premiers de notre poule et viser la qualification au Mondial», martèle le sélectionneur Pascal Sawadogo. Une Mission qui s’annonce difficile mais pas impossible pour les novices.
Le technicien va s'appuyer sur un groupe qui se connait très bien. Juliette Nana, Justine Zongo, Fadiratou Tarnagda. Naomie Adèle Kabré, Félicité Kafando, Jacqueline Sedego sont toutes là. Des présences qui dopent le sélectionneur national. «Nous avons eu un peu plus de considération que par le passé. Je suis sûr que si nous allons très loin, nous serons encore plus considérés», soutient l’entraîneur national des dames.
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Qui veut aller loin ménage sa monture a-t-on l’habitude de dire. Le Maroc l’a bien compris. Pour cette CAN, le Royaume chérifien n’a pas hésité à faire exploser la banque. Les dirigeants sont allés recruter un grand nom du circuit en la personne de Reynald Pedros. Mieux, ils ont également misé sur beaucoup de joueuses qui évoluent dans le milieu professionnel telles que Rosella Ayane, Salma Amani, Elodie Nakkach, Imane Saoud entre autres. Le Burkina Faso ne compte, elle, sur aucune expatriée. Les Burkinabès ont également couru après des primes de qualifications à la CAN. Tandis que le Maroc avait tout réglé comme sur du papier à musique. Les préparations ont aussi différé. Autant de différences dans le traitement entre les deux sélections qui font que ce choc peut être considéré comme celui des extrêmes.
Jim CEESAY
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