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CAN 2025 (Q) : le bus du Bénin attaqué en Libye

Ce lundi 18 novembre, le Bénin se déplaçait en Libye pour la 6ème et dernière journée de qualification à la CAN 2025. Un match qui s’est soldé par un nul 0-0, suffisant pour les Béninois puisqu’ils sont qualifiés pour la Coupe d’Afrique. Mais la joie a été entachée d’un incident après la rencontre. D’après des images publiées par LSI Africa, le bus béninois a été la cible d’agresseurs. Le sélectionneur Gernot Rohr a d’ailleurs été touché au bras. L’entraineur des gardiens Enrico Pionetti a de son coté été blessé à la tête. Deux autres membres du staff et les agents de sécurité ont quant à eux été touchés plus sévèrement.

https://twitter.com/lsiafrica/status/1858626246328107501

CAN 2025 (Q) - Affaire Libye - Nigeria : la CAF va frapper fort

Le match Libye - Nigeria comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025 n'a pas eu lieu. La raison ; l'avion des Super Eagles a été détourné vers un aéroport autre que celui de Benghazi. La délégation nigériane a été livrée à elle-même, sans eau, sans nourriture pendant plus de 12 heures de temps. Vexée, la Fédération nigériane (NFF) est retournée au bercail et a boycotté la rencontre.

Patrice Motsepe lassé par ces problèmes en Afrique

Ce n'est pas une première en Afrique. Les mauvais accueils sont légions dans le football africain. Et Patrice Motsepe entend en finir avec ces pratiques d'un autre temps. Il a d'ailleurs fait le parallèle avec tout ce qu'il s'était passé pendant la période du Covid-19.

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« J'ai entendu trop d'histoires d'un club de football ou d'une équipe nationale qui se rend dans un pays, vous passez des heures à l'aéroport et ils vous demandent des documents qui n'existent même pas et apparemment pendant le Covid, ils vont chercher vos meilleurs joueurs dans l'équipe et dire qu'ils ont le Covid, mais vous direz, nous venons d'être testés et ils diront, non non non, ils ont le Covid et c'est définitif, ils les mettent alors hors du jeu pour vous affaiblir. Pour moi, c'est un manque d'esprit sportif que de ne pas avoir pris les mesures qui s'imposent », a déploré le président de la CAF, en marge de l'Assemblée générale de l'instance à Addis-Abeba.

La Libye risque une lourde sanction

La CAF ne compte pas laisser passer cet épisode qui ternit l'image du football africain. Une enquête pour violation des Statuts et Règlements de la CAF est ouverte après cet incident. Si les responsabilités sont situées, l'instance continentale va passer aux sanctions.

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« Nous sommes fiers des nations qui traitent les équipes nationales et les clubs visiteurs avec la dignité et le respect qu'ils méritent. Nous sommes en train d'examiner ces lois et nous prendrons des mesures », a annoncé Motsepe. Ça ne sent vraiment pas bon pour les Chevaliers de la Méditerranée.

Le calvaire du Nigeria, le Cameroun a connu des faits similaires en Libye

C'était le 21 novembre 2023. Le Cameroun jouait la Libye pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Lions Indomptables ont connu un véritable enfer avant et pendant la rencontre. Malgré cela, ils sont revenus avec le point du nul (1-1).

Avant le match, les conditions d'accueil ont été exécrables. Tout comme la sélection nigériane, ils ont passé des heures et des heures à l'aéroport avant finalement de rentrer à leur hôtel.

Le jour du match, ce n'était pas mieux. Au micro du journal Le Monde, Fabrice Ondoa, le portier camerounais s'est prononcé : « Notre hymne national a été sifflé et coupé. J’ai reçu des bouteilles d’eau, dont une sur le crâne. J’ai eu droit à des cris de singe et des coéquipiers également. Les lasers, c’était sans arrêt. », avait-il raconté.

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La CAF est interpellée.

Affaire du Nigeria en Libye : la CAF ouvre une enquête

Sans surprise, l'affaire est remontée jusqu'à la Confédération africaine de football. Après avoir vu leur vol être dérouté et avec passé près de 13h dans des conditions déplorables dans un aéroport à 2h de la capitale, alors qu'elle se rendait en Libye pour disputer la 4ème journée des éliminatoires à la CAN 2025, la sélection du Nigeria a décidé de ne pas jouer le match prévu ce mardi.

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Les Super Eagles ont finalement rebroussé chemin vers le pays, épaulés par leurs autorités. Et alors que le ministre des Sports a indiqué qu'une plainte allait être déposée, la Confédération africaine de football a annoncé se saisir du dossier. « La Confédération africaine de football a pris contact avec les autorités libyennes et nigérianes après avoir été informée que l'équipe nationale de football du Nigeria, Les Super Eagles, ainsi que leur staff technique ont été retenus dans des conditions inquiétantes pendant plusieurs heures dans un aéroport où les autorités libyennes les auraient invités à atterrir », a d'abord indiqué l'instance.

Elle a ensuite confirmé : « L'affaire a été soumise au Jury Disciplinaire de la CAF pour investigation et des mesures appropriées seront prises à l'encontre de ceux qui ont violé les Statuts et Règlements de la CAF. » Beaucoup voient dans ce traitement infligé à la délégation du Nigeria, un retour de bâton après le traitement dont s'était plein l'équipe libyenne au moment de son déplacement pour aller affronter les Super Eagles.

CAN 2025 (Q)-Nigeria : les joueurs retournent au pays

Alors qu’ils doivent affronter la Libye ce mardi 15 octobre pour la 4ème journée de qualification à la CAN 2025, les joueurs du Nigeria ont décidé de rentrer au pays. La raison : ils ont été bloqués pendant 12 heures à l'aéroport d'Al Abraq où ils avaient atterri dimanche pour se rendre au match. Ce parce que leur vol a été dérouté de Benghazi au tout dernier moment. La Fédération nigériane a d’ailleurs informé que les joueurs allaient retourner au pays.

William Troost-Ekong, le capitaine du Nigeria, a salué la réaction après les coups de gueule sur les réseaux sociaux. « Le pouvoir des réseaux sociaux. Apparemment, notre avion est en train de faire le plein en ce moment même et nous devrions bientôt partir pour le Nigeria. Merci à tous pour votre soutien ! (…) Je le répète : nous ne traiterions JAMAIS de cette façon un pays invité pour un match. Des erreurs, des retards, ça arrive. Mais jamais volontairement ! ». Reste à savoir si la CAF donnera une victoire sur tapis vert à l’une des deux équipes ou alors si elle va reprogrammer la rencontre.

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CAN 2025 (Q) : le Nigeria refuse de jouer contre la Libye

Les Super Eagles du Nigeria sont dans une déplorable situation en Libye. Alors qu'ils affrontent les Chevaliers de la Méditerranée ce mardi (19h GMT) dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025, Augustine Eguavoen et ses hommes ont passé plus de 12 heures dans un aéroport abandonné.

Le Nigeria est tombé dans un traquenard en Libye. Vainqueur (1-0) de la manche aller de cette double confrontation, le leader du groupe D (7 points) qui se rendait dimanche à Benghazi pour tenter d'obtenir son billet mardi (19h GMT) au match retour pour la prochaine CAN, vit un véritable calvaire en terre libyenne.

Vol détourné

Sur les réseaux sociaux, plusieurs joueurs nigérians à commencer par Victor Boniface ont dénoncé le traitement qui leur a été réservé en Libye : « Nous sommes à l'aéroport depuis presque 13 heures, pas de nourriture, pas de wifi, nulle part où dormir. Africains, nous pouvons faire mieux », a lancé l'attaquant du Bayer Leverkusen.

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Pour sa part, le capitaine Willian Troost-Ekong est allé plus loin en brandissant la menace de boycotter le match : « Plus de 12 heures dans un aéroport abandonné en Libye après que notre avion ait été détourné pendant la descente. Le gouvernement libyen a annulé notre atterrissage autorisé à Benghazi sans aucune raison. Ils ont verrouillé les portes de l'aéroport et nous ont laissés sans connexion, sans nourriture ni boisson. Tout cela pour jouer à des jeux de déstabilisation », a relaté le MVP de la dernière CAN.

« J'ai déjà vécu ce genre de choses en jouant à l'extérieur en Afrique, mais c'est un comportement honteux. Même le pilote tunisien qui a heureusement réussi à négocier le changement de dernière minute vers un aéroport qui n'était pas adapté à l'atterrissage de notre avion n'avait jamais vu une chose pareille auparavant », a poursuivi Troost-Ekong.

Libye - Nigeria annulé ?

Le défenseur central d'Al-Kholood a expliqué que seul le pilote tunisien a pu se trouver un abri pour dormir. Toute la délégation nigériane quant à elle était livrée à elle-même. « A son arrivée, il a essayé de trouver un aéroport proche pour se reposer avec son équipage, mais il s'est vu refuser l'accès à tous les hôtels, conformément aux instructions du gouvernement. Il a pu y dormir, mais aucun membre de l'équipage nigérian n'y a été autorisé. Ils sont retournés dormir dans l'avion qui est garé », raconte Troost-Ekong qui annonce que lui et ses coéquipiers renoncent à jouer ce match retour.

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« À ce stade, nous avons demandé à notre gouvernement nigérian d'intervenir et de nous secourir. En tant que capitaine et avec l'équipe, nous avons décidé que nous ne jouerions PAS ce match. La CAF devrait examiner le rapport et ce qui se passe ici. Même s'ils décident d'autoriser ce genre de comportements, laissez-leur les expliquer. Nous n'accepterons pas de voyager n'importe où par la route ici même avec la sécurité, ce n'est pas sûr. Nous ne pouvons imaginer à quoi ressemblerait l'hôtel ou la nourriture qui nous seraient donnés si nous continuions », a-t-il ajouté. Pour le moment, la CAF n'a pas encore réagi.

Libye : démission du président Al-Shalmani

Réélu pour un second mandat de quatre ans en 2021, le président de la Fédération libyenne de football, Abdelhakim Al-Shalmani, a décidé de démissionner de ses fonctions dans un contexte de plus en plus tendu. Il ne quitte cependant pas ses fonctions à la CAF.

Après son arrestation - qualifiée par certains de kidnapping -, l’avenir d’Al-Shalmani paraissait très compromis, a fortiori avec les déboires de l’équipe nationale. Dernière de son groupe de qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations, une compétition à laquelle la Libye n’a plus participé depuis 2012, la sélection aurait pu sauver le bilan du président, fortement contesté par des clubs et pris entre des rivalités politiques dépassant le football.

L’influence Haftar

Signe des tensions, son prédécesseur à la fédération, Anwar Al-Tishani, avait déjà envoyé une requête à la FIFA pour contester sa réélection en 2021. Sans succès, mais d’autres clubs, notamment de l’ouest du pays, poussaient pour le départ de cet homme ayant officié auparavant comme arbitre.

Elu au Comité exécutif de la CAF en 2023 pour la zone UNAF (Afrique du Nord), Al-Shalmani avait bénéficié du soutien tacite du Maroc pour battre le président de la Fédération algérienne, Djahid Zefzef (38 votes à 15). Sa démission concernant uniquement son poste en Libye, il continuera donc de siéger à la CAF.

Quant à la Fédération libyenne, de plus en plus de rumeurs font état des velléités du clan du maréchal Haftar de placer un de leurs hommes de confiance. Ces derniers ont d’ailleurs œuvré en coulisse pour le départ d’Al-Shalmani dont la démission est avant tout le fruit de pressions politiques ; ce qui n’a bizarrement pas enclenché de réponse de la FIFA pourtant si prompte à défendre des présidents de fédération sous l’égide de « l’ingérence politique ».

Romain MOLINA

CAN 2025 (Q) : le Nigeria s’en sort de justesse contre la Libye

Que ce fut dur pour les Super Eagles. Opposé à la Libye ce vendredi, le Nigeria a dû attendre les cinq dernières minutes avant de prendre l’avantage. Et c’est le milieu de terrain de la Lazio Fisayo Dele-Bashiru qui a inscrit le but de la délivrance (1-0) à la 86e.

7 points pour le Nigeria. Alors que le Bénin s’est imposé (3-0) dans l’autre match du groupe, le faux pas était interdit aux Super Eagles. Laborieux, les hommes d’Augustine Eguavoen ont quand même fait l’essentiel en marquant ce but qui leur permet de garder la tête du groupe C avec 7 points. Le match retour est prévu mardi à 19h GMT à Benghazi.

Libye et Italie : foot, gaz et politique

Avec des liens historiques et politiques forts, l’Italie et la Libye ont toujours eu des échanges d’affaires et de sport. Début mai, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s’était rendue avec à Tripoli, puis à Benghazi pour rencontrer son homologue libyen, Abdelhamid Dbeibah, puis le maréchal Haftar.

Si la question migratoire était l’aspect central de cette visite officielle, la large délégation italienne - composée de représentants de plusieurs ministères - en profita pour signer des « déclarations d’intention » afin de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays. En somme, débourser des fonds dans l’enseignement, la recherche, la santé ou le sport pour persuader davantage les autorités libyennes de s’engager à durcir sa politique (et sa répression) contre les passeurs et les routes migratoires à destination de l’Italie.

Deux gisements gaziers en jeu

Un an plus tôt, le 28 janvier 2023, Meloni était déjà venue à Tripoli échanger avec le Premier ministre libyen afin d’assister à la signature d’un gigantesque contrat entre ENI, la grande société d’hydrocarbures italiennes, et NOC, la Compagnie nationale de pétrole libyenne, pour l’exploitation de deux gisements gaziers.

Ce contrat, qualifié « du premier projet développé en Libye depuis 2000 », s’accompagne d’une promesse de 8 milliards de dollars d’investissement sur les trois prochaines années. Déjà premier opérateur de gaz libyen, à hauteur de 80 %, ENI renforçait ainsi sa mainmise et ambitionnait de produire entre « 750 et 800 millions de mètres cubes de gaz par jour », dès 2026 selon son communiqué officiel.

Playoffs à Florence avec des arbitres italiens

Avec de tels enjeux, le rapprochement entre le football libyen et italien apparaît assez logique. Un accord a été scellé pour délocaliser les playoffs du championnat à Florence. Les six meilleures équipes du championnat, à qui le visa a été accordé en un temps record, arriveront le 24 juin et débuteront les phases finales le 28 et le 29 juin. Des arbitres italiens officieront également à chaque match.

La prise en charge financière des déplacements et des autres frais sera pour compte d’ENI, sponsor de cet événement à la portée très symbolique entre les deux pays.

Romain MOLINA

BAL 2024 : Al Ahly - Petro Luanda, duel final

Au moment de pronostiquer les équipes qui allaient se hisser sur la dernière marche, peu auraient misé sur elles. Pourtant, ce sont bien Al Ahly et le Petro Luanda qui vont se disputer le titre en finale de la Basketball Africa League (BAL 2024). Libyens et Angolais ont réussi à décrocher leur sésame pour la finale de cette édition en venant respectivement à bout de Rivers Hoopers et de Cape Town Tigers lors des demi-finales, le tout après prolongation.

Premier en lice sur le parquet de la Kigali Arena, Al Ahly a d'abord pris le dessus sur les Nigérians (89-83). Grâce au soudanais du Sud, Joseph Lual-Acuil et ses 27 points et 7 rebonds, ils ont su forcer la décision durant la prolongation (16-10).

Le Petro Luanda en a fait de même dans la seconde affiche. Pourtant en tête au tableau d'affichage, les Angolais ont vu les Sud-Africains fondre sur eux dans le dernier quart-temps jusqu'à menacer leur victoire. Il leur faudra finalement un sursaut d'orgueil en prolongation (19-9) pour finir par l'emporter (96-86) grâce notamment aux 23 points de l'Américain Nick Faust.

Al Ahly et Petro Luanda ont désormais rendez-vous ce samedi (14h GMT) pour savoir qui sera sacré vainqueur de la BAL 2024 et inscrira son nom au palmarès de la compétition pour la toute première fois. Avec une 4ème place, une place de 3ème, puis de finaliste sur les trois dernières éditions, les Angolais auront l'avantage de l'expérience, mais devront se méfier d'une équipe libyenne qui fait sensation. Dans la petite finale, Cape Town Tigers et Rivers Hoopers vont en découdre ce vendredi.