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Embarqué, manifestement malgré lui, dans l’affaire qui oppose Le Coq Sportif à la Fédération camerounaise de football, Yannick Noah a tenu à mettre les choses au clair : «Je ne suis en guerre contre personne.»
De notre correspondant au Cameroun,
Les évènements se déroulent au début de l’année 2019. Au Cameroun, le contrat avec la firme allemande Puma vient d’arriver à son terme. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot), qui sort d’une longue période d’administration provisoire n’a pas pu renouveler le bail. Pourtant, dès le mois de juin (2019), l’équipe féminine va disputer la Coupe du monde en France, tandis que l’équipe masculine ira en Egypte pour la Coupe d’Afrique. Face aux délais qui se réduisent, la Fécafoot fait appel à Yannick Noah.
Égérie et actionnaire de l’entreprise Le Coq Sportif, le Français d’origine camerounaise fait parler ses relations. La firme française accepte d’habiller les sélections camerounaises malgré la pression et les contraintes de temps. «Il y a trois ans, la question s’est posée, le Cameroun n’avait pas d’équipementier, rembobine Yannick Noah sur la chaîne de télévision publique du Cameroun. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que Le Coq Sportif vienne au Cameroun. Où est le problème ? Pourquoi j’ai voulu que Le Coq Sportif vienne au Cameroun ? Parce que c’est mon côté patriote.»
S’il y a trois ans, le vainqueur du Roland Garros édition 1983, croyait accomplir un devoir, aujourd’hui, il est jeté à la vindicte populaire. Plusieurs le traitent d'antipatriote. Parce que l’entreprise dont il défend la marque est entrée en guerre avec la Fécafoot et son patron Samuel Eto’o, pour rupture abusive de contrat. Yannick Noah a en effet activé quelques lobbies à Yaoundé. Lui et le président de l’entreprise, Marc-Henri Beausire, ont été reçus il y a plusieurs jours en audience par les plus autorités du pays. Et c’est ça qui fâche certains fans de Samuel Eto’o qui n'hésitent pas à s’en prendre à sa personne.
«Quand je vois ce qui se passe (sur les réseaux sociaux), je suis un peu troublé, a déclaré l’ancien tennisman de 62 ans. Je ne suis en guerre avec personne, a-t-il martelé. Et on parle de l’image de notre pays. De toute façon, la vérité sort toujours. Je ne ferai jamais rien contre mon petit frère (Samuel Eto’o, Ndlr) et jamais contre l’équipe nationale du Cameroun par rapport à un intérêt personnel.»
Il assure que son implication dans ce dossier est due au fait qu'il a «un contrat à vie avec Le Coq Sportif».
Kigoum WANDJI