Les préparatifs de la 2ème édition du championnat du Congo des arts martiaux modernes démarrent par une forte sensibilisation des athlètes sur le contrôle anti-dopage. M. Yves Kapa, agent du contrôle anti-dopage international et chargé de l’éducation anti-dopage en RDC, est revenu sur la procédure de contrôle anti-dopage et sur les conséquences qu’engendre cette pratique considérée comme une grande tricherie.
La Fédération Congolaise des Combats Libres et arts martiaux modernes « FCCL » de la RDC, s’est déjà lancée dans la préparation minutieuse de la deuxième édition du championnat du Congo des arts martiaux modernes qui aura lieu dans 45 jours. Plusieurs activités entrent en jeu pour réussir à tout prix l’organisation de ce championnat très attendu par les athlètes congolais et les amoureux des arts martiaux. Lors d’un entraînement spécial organisé par la Fédération au dojo national le dimanche 16 octobre 2022, le Président de la FCCL, Me Rodrigue Masuama Ndangi Wolf, a invité Monsieur Yves Kapa, agent du contrôle anti-dopage international et chargé de l’éducation anti-dopage en République démocratique du Congo, pour sensibiliser les athlètes avant le début du championnat. Une rencontre avec les athlètes riche en conseils et qui les prépare sur tous les plans.
Dans son adresse, Me Rodrigue Masuama a insisté sur le fait que l’Agence Mondiale anti-dopage veut que le sport soit en équité et égalité. Le fait de recourir aux substances pour accroître ses performances est une tricherie et les conséquences sont très graves surtout pour la carrière des athlètes. A titre d’exemple, M. Yves Kapa a évoqué le cas de l’utilisation du cannabis qui a des conséquences fâcheuses comme l’hypertension artérielle, la dépendance, le démembrement etc. Une fois tombé dans ce faux jeu, l’athlète se verra retiré le titre, médaille et écopera de quatre ans d’exclusion sur toutes les compétitions des arts martiaux.
A titre de modèle à ne pas suivre, Yves Kapa a évoqué le cas du cycliste Américain Lance Armstrong, 8 fois champion du Tour de France qui a perdu tous ses titres à cause du dopage. « Celui qui s’adonne au dopage est assimilable à un malfaiteur ou tricheur. Avant de prendre un produit, il faut se référer au médecin parce qu’il y a aussi usage de certains produits à de fin thérapeutique », a-t-il insisté.
Yves Kapa révèle également aux athlètes congolais la procédure d’un contrôle anti-dopage. Il y a un contrôle en compétition, hors compétition et contrôle ciblé. Pour les combats libres, le contrôle se fera après chaque combat et le tirage se fera aléatoirement.
Hormis le dopagee, le président de la « FCCL » a aussi évoqué la compétition en elle-même. Selon lui, huit provinces se sont annoncées pour prendre part à la deuxième édition du championnat du Congo. Malheureusement, la Fédération n’a pas des sponsors pour soutenir ses activités à travers le territoire national. Il a également fait remarquer que les sponsors pour organiser ne fut ce que les cagnottes pour les champions ne se sont pas jusque-là présentés. A cet effet, il lance un appel au Gouvernement congolais pour prendre en compte ce problème qui ne cesse de déranger la FCCL, qui a pour mission majeure d’encadrer plusieurs disciplines sportives des arts martiaux au même moment en l’occurrence le Karaté, judo, boxe, luttes etc.
« Nous ne voulons pas qu’il y ait tricherie. Cet entraînement spécial organisé par la Fédération, a réuni des athlètes des différentes disciplines des arts martiaux faisant tous partie de la grande famille de la Fédération des combats libres. Surtout pour tous ceux qui aiment le défi, ils peuvent venir à la FCCL pour pratiquer les vrais arts martiaux », a déclaré Me Rodrigue Masuama, Président de la FCCL.
Armel LANGANDA
