Samuel Eto'o a frappé un supporter algérien après la rencontre entre le Brésil et la Corée du Sud le 5 décembre dernier. Après cet incident, la victime a porté plainte contre le président de la Fédération camerounaise de football dans un commissariat qatarien. Quels sont alors les risques qu’encourt la légende camerounaise ?
La vidéo a vite fait le tour du monde. Présent au huitième de finale entre le Brésil et la Corée du Sud (4-1) le 5 décembre dernier, Samuel Eto’o a eu un accrochage avec un youtubeur algérien à la fin de la rencontre. Les deux hommes se sont échangé quelques mots avant que le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ne sort de ses gonds et assène un coup de pied violent à son interlocuteur.
[VIDEO] Samuel Eto’o golpea peligrosamente a una persona al final del partido entre Brasil y Corea https://t.co/smWcShJBYE pic.twitter.com/aXacvIHIdM
— La Opinión (@LaOpinionLA) December 6, 2022
Selon les révélations de plusieurs médias, le youtubeur algérien qui répond au nom de Saïd Mamouni aurait demandé à Samuel Eto’o comment allait Bakary Gassama, l’arbitre du barrage retour des qualifications de la Coupe du monde 2022 entre l’Algérie et le Cameroun. Un match perdu par les Fennecs dans les arrêts de jeu de la prolongation, synonyme de non qualification pour le Mondial au Qatar. Après cette élimination, l’officiel gambien s’est retrouvé dans le collimateur de Djamel Belmadi, sélectionneur des Verts, ainsi que de nombreux fans algériens qui l’accusaient d’avoir truqué le match.
C'est pour cette raison que Saïd Mamouni a demandé à Samuel Eto'o des nouvelles de l'arbitre. Une interpellation à laquelle la légende camerounaise a apparemment peu goûté au point de frapper l’Algérien. Après cet incident, Saïd Mamouni a, sur sa chaîne Youtube, publié un message expliquant qu'il était dans un poste de police qatarien pour porter plainte contre Samuel Eto'o.
Que risque alors le président de la Fecafoot pour ce coup de pied violent ? Peut-il être condamné selon la loi qatarienne ? Selon l'article 308 du Code pénal du pays hôte de la Coupe du monde 2022, quiconque commet une agression entraînant un handicap ou une incapacité de travail de plus de 20 jours est puni d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à deux ans de prison et d'une amende de 10 000 riyals qatariens (environ 2615 euros). La victime d'Eto'o n'ayant aucune blessure, Samuel Eto'o devrait écoper d'une amende de 500 riyals qatariens (environ 130 euros), suggère Goal.com.