En difficulté à Chelsea, Hakim Ziyech a profité de la Coupe du monde pour se refaire une santé. Le vice-capitaine du Maroc a prouvé qu’il n’a rien perdu du talent qui sommeille en lui.
Avant la Coupe du monde, le Marocain Hakim Ziyech était encore un joueur quelconque dans l’effectif de Chelsea. Pourtant, tout le monde est unanime que l’ailier des Lions de l’Atlas est un vrai talent. Un «petit» magicien du ballon, capable à lui tout seul de faire basculer une rencontre. Seulement, les différents coaches des Blues Thomas Tuchel comme Graham Potter qui l'a remplacé, n’avaient pas trop confiance au Marocain qui, en effet, n'offrait pas assez de garanties à leurs yeux.
Rien qu’à regarder son utilisation, on se rend vite compte que Ziyech était carrément tombé en disgrâce dans l’équipe londonienne. Neuf matches toutes compétitions confondues, 2 titularisations, 272 minutes de temps jeu, il avait sans doute hâte que le Mondial arrive. Pour fuir au moins la galère du club. Sachant qu’avec le Maroc, il sera un des patrons de la sélection. Et que cette compétition pourrait bien lui servir de relance.
Ziyech a donc bien saisi l’opportunité du Mondial. Six matches avec les Lions de l’Atlas, 548 minutes de temps de jeu, une place de demi-finaliste, Ziyech s’est régalé au Qatar. Et ce n’est pas encore terminé, le Maroc va disputer la troisième place, ce samedi 17 décembre au Khalifa Stadium (Doha), contre la Croatie.
Sa Coupe du monde a reboosté sa cote de popularité sur le marché des transferts. Ziyech est courtisé de partout pour ce mercato de janvier. Notamment Tottenham et Newcastle. Le Milan AC revenu, est derrière le Marocain depuis 3 mois sans succès. Après son beau Mondial, il sera encore difficile pour des clubs comme Newcastle, qui ne jouent pas la Coupe d’Europe, d’espérer décrocher la timbale.
L'ailier de Chelsea a reçu beaucoup d’éloges pour ses performances lors du tournoi. Le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal, par exemple, le qualifie de «merveilleux joueur» tandis que que son homologue marocain, Walid Regragui, le juge «incroyable».
Jim CEESAY
