Au Qatar, le Maroc est devenu le premier pays africain à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde. Invité de "Rothen s'enflamme" sur RMC ce lundi, le capitaine des Lions de l’Atlas, Romain Saïss est revenu sur la prouesse des siens.
Le Maroc a réalisé une prouesse historique. Les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales du Mondial 2022. Une grande première pour le football africain. Et le peuple marocain a réservé un accueil triomphal à son équipe nationale. Une foule en liesse était en effet venue célébrer ces « héros » nationaux.
Un accueil qui a fortement ému le capitaine de la sélection marocaine, Romain Saïss. « On commence à se rendre compte petit à petit de ce qu'on a réalisé. On en a un aperçu à notre retour au Maroc, avec l'accueil de tous les Marocains qui était juste exceptionnel. De voir tout le peuple dans les rues pour nous acclamer... il y avait vraiment tout le peuple. On a eu l'honneur d'être reçu par Sa Majesté, c'était fort en émotions, ça restera gravé dans la tête de tout le monde », s'est exclamé le défenseur dans l'émission "Rothen s'enflamme" sur RMC.
🗣 Il fallait qu'on joue à fond notre chance. On avait envie de faire quelque chose de grand".
🇲🇦 Le capitaine du Maroc Romain Saïss revient pour Rothen S'enflamme sur le parcours exceptionnel des Lions de l'Atlas au Qatar. pic.twitter.com/NOEKZOdq6u
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) December 26, 2022
Pourtant on était loin de s’imaginer que Walid Regragui pourrait bâtir une équipe aussi dynamique en l’espace de deux mois. Mais il s’est donné les moyens pour y arriver, confie Saiss. « Le coach Regragui, quand il est arrivé, il n'avait pas énormément de temps pour préparer cette Coupe du monde. Il fallait que son message et ce qu'il voulait pour son équipe, passe rapidement. On a beaucoup échangé avant le Mondial: il est venu à Istanbul pour discuter avec moi, a révélé le joueur qui évolue à Besiktas, en Turquie. Il s'est vite imprégné de l'atmosphère. Tout le monde était conscient de l'importance du rendez-vous, avec le peu de temps qu'on avait pour se préparer. Personne n'a triché, tout le monde a fait les efforts, du staff aux joueurs. »
Son prédécesseur Vahid Halilhodzic ne digère d'ailleurs toujours pas son limogeage, lui qui a qualifié le Maroc à sa sixième Coupe du monde. Mais l'atmosphère était très tendue pour que le Franco-Bosniaque reste à la tête des Lions de l’Atlas. Romain Saïss explique : « Ce n'était pas gagné d'avance. Tout le monde allait dans le même sens, en étant déterminé pour faire de grandes choses. Avec Vahid, on était arrivé à un point où ça devenait compliqué, même pour lui personnellement, où il se faisait siffler à chaque déplacement. Cela se ressentait dans le groupe forcément. Quand vous jouez au Maroc et qu'on entend son nom pour se faire siffler, ça affecte tout le monde. Cela amène des tensions. »
Touché à la cuisse lors de la demi-finale face à la France, Saïss se soigne actuellement. Mais il savoureencore l'exploit du Maroc au Mondial 2022.
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