Avant la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions et de Coupe de la CAF, Sport News Africa s’est intéressé aux entraîneurs des 32 équipes concernées.
Le moment d’effectuer un pointage des entraîneurs des 32 clubs engagés en coupes d’Afrique était venu. Après deux journées, aucun technicien n’a été prié de faire ses valises, mais les choses pourraient évoluer après le troisième acte, qui s’étendra du 24 au 26 février. En Afrique, certains dirigeants, souvent bien aidés par quelques supporters, ont une patience parfois limitée, et il n’est pas interdit de penser que cette 3e journée pourrait être fatale à ceux déjà fragilisés par un début de compétition poussif.
D’ici là, et sauf catastrophe, toux ceux qui étaient sur la ligne de départ, le 11 février, seront encore là au moment où cet article sera publié. En Ligue des Champions, sept clubs sont entraînés par un local. L’AS Vita Club (RD Congo) par Raoul Shungu, la JS Kabylie (Algérie) par Miloud Hamdi, qui possède par ailleurs la nationalité française, Coton Sport Garoua (Cameroun) par Gabriel Haman, Mamelodi Sundows (Afrique du Sud) par Rhulani Mokwena, Horoya (Guinée) par Kanfory Bangoura, l’Espérance Tunis (Tunisie) par Nabil Maaloul et Al Merreikh (Soudan) par Abdalmaged Gafer. Quatre le sont par des Africains. Ainsi, Florent Ibenge (RD Congo) entraîne Al Hilal (Soudan), les Tunisiens Mehdi Nafti Nabil Kouki, et Mondher Kebaier officient respectivement au Wydad Casablanca (Maroc), au CR Bélouizdad (Algérie) et au Raja Casablanca (Maroc).
Enfin, cinq clubs sont coachés par des étrangers. Les Portugais Alexandre Santos et Jesualdo Ferreira sont sous contrat avec Petro Atletico de Luanda (Angola) et Zamalek (Egypte), les Brésiliens Beto Bianchi et Roberto Oliveira do Carmo à Vipers SC (Ouganda) et Simba SC (Tanzanie), alors que Al-Ahly (Egypte) est dirigé par le Suisse Marcel Koller.
En Coupe de la Confédération Africaine de Football, la proportion de locaux est plus forte, puisque la moitié des seize clubs sont concernés. Il s’agit de l’USM Alger (Algérie, Abdelhak Benchikha), Motema Pembe (RD Congo, Tumba Djene), Rivers United (Nigeria, Stanley Eguma), de l’ASKO KARA (Togo, Jean-Paul Abalo), Future FC (Egypte, Ali Maher), Young Africans (Tanzanie, Charles Mkwasa), du TP Mazembe (RD Congo, Pamphile Mihayo) et du Real Bamako (Mali, Nouhoum Diane). Trois africains entraînent des équipes d’un autre pays : le Tunisien Samir Chammam à Al-Akhdar (Libye), le Malien Mohamed Magassouba à Saint-Eloi Lupopo (RD Congo) et l’Ivoirien François Guehi aux Diables Noirs (Congo). Et le nombre d’étrangers est exactement le même qu’en C1, à une seule exception, puisque tous sont européens. On retrouve les Français Julien Chevalier et Fernando da Cruz, respectivement à l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire) et aux FAR Rabat (Maroc), le Serbe Darko Novic à l’US Monastir (Tunisie), l’Anglais Dylan Kerr à Marumo Gallants (Afrique du Sud) et le Portugais Jaime Pacheco sur le banc, réputé très mouvant, de Pyramids FC (Egypte).
Au total, dix-neuf nationalités sont représentées, dont treize africaines. La Tunisie, avec cinq entraîneurs, possède le plus fort contingent, devant la RD Congo (4), le Mali et l’Algérie (2). Puis viennent le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Tanzanie, l’Egypte, la Guinée, le Cameroun, le Soudan et l’Afrique du Sud (1). On retrouve également trois portugais, deux français, deux brésiliens, alors que la Serbie, la Suisse et l’Angleterre comptent un représentant.
Alexis BILLEBAULT