Si le retour de Michel Der Zakarian a complètement métamorphosé Montpellier, c’est aussi parce qu’il s’appuie sur une nouvelle ligne défensive marquée par les arrivées de Boubakar Kouyaté et d’Issiaga Sylla en janvier. Des investissements jusque-là plus que satisfaisants alors que le MHSC qui comptait déjà Falaye Sacko dans ses rangs a connu une première partie de saison compliquée.
« On doit bien défendre collectivement. Si tu défends mal, c’est difficile de bien attaquer », avait-il lancé à la veille de son premier match après sa prise de fonction en février. Jusque-là, les joueurs montpelliérains ont compris la consigne de Michel Der Zakarian qui avait déjà connu un passage réussi au club entre 2017 et 2021. Pour sa première apparition officielle, l’ancien coach de Brest lance l’arrière-garde qui va lui permettre de redresser un MHSC mal en point.
Un mercato hivernal qui porte ses fruits
Les recrues hivernales Issiaga Sylla et Boubakar “Kiki‘‘ Kouyaté s’imposent très vite dans le 11 et livrent des prestations plus que rassurantes. Mais il faut également compter sur un bon gardien, Benjamin Lecomte, arrivé au même moment. Christopher Jullien et Falaye Sacko complètent la défense type de Der Zak’ en l’absence du jeune central Maxime Estève blessé. Depuis lors, le club héraultais n’a concédé qu’un seul but et en a marqué 11 lors des 4 matchs remportés sur 5 sous le nouvel entraîneur.
Comme quoi : « Quand on défend bien, on attaque bien ». Cette philosophie de “MDZ“, Issiaga Sylla, recruté gratuitement de Toulouse FC, l’a bien intégré. Irréprochable défensivement, l’international guinéen est d’un apport non négligeable en attaque quand il réussit ses montées dans le couloir gauche. Il réalise ses premières passes décisives lors de la victoire 5-0 face à Angers.
À ses côtés, “Kiki“ Kouyaté n’est pas loin d’être le patron de la défense de l’actuel 13e de Ligue 1, assurant parfaitement l’intérim de Maxime Estève. Mais difficile de voir l’international malien de 25 ans sortir du 11 au vu de ses prestations. Impérial dans les duels, le malien arrivé de Metz pour 6 millions d’euros n’en finit plus d’impressionner. Quant à son compatriote Falaye Sacko, il s’exprime de mieux en mieux dans le couloir droit.
Mary SOUMARE
