Chahuté par les supporters du FC Nantes, Andy Delort peut compter sur le soutien de son entraîneur Antoine Kambouaré. Le technicien «a confiance» en l’attaquant algérien et il espère qu'il mettra le public dans sa poche d'ici la fin de saison.
Andy Delort a voulu voir où l’herbe était plus verte. Il a ainsi demandé à quitter Nice au mois de janvier pour déposer ses valises à Nantes. Malheureusement pour l’attaquant algérien les choses ne se passent pas comme prévu. Le joueur de 31 ans n’a toujours pas marqué avec les Canaris en Ligue 1.
Titularisé ce dimanche 9 avril lors de la réception de Monaco (2-2), l’Algérien a erré sur la pelouse nantaise pendant 59 minutes avant d’être remplacé par l’Egyptien Mostafa Mohamed qui réduira le score cinq minutes après son entrée (2-2). Un scénario qui ne fait pas les affaires d'Andy Delort. Le Fennec a d’ailleurs été conspué par ses propres supporters. Son coach Antoine Kambouaré préfère toutefois dédramatiser. «Le principal, c'est surtout de rester calme. Moi j'ai confiance en lui. J'ai énormément confiance en lui, le groupe a confiance en lui. Qu'ils reçoivent des sifflets de la part du public, ce n'est pas grave», relativise le technicien en conférence de presse.
L’entraîneur nantais imagine d’ailleurs une issue heureuse pour son attaquant. «C'est la situation d'un sportif qui est en difficulté, comme tout le monde a pu le vivre au moins une fois. Ce n'est pas grave. S'il se fait siffler et qu'à la fin de la saison on est maintenus, moi ça me va. Et c'est peut-être Andy qui va nous marquer les buts pour nous maintenir en Ligue 1», espère Kambouaré qui demande à Andy Delort de s’inspirer de Moussa Sissoko.
«Je vais donner l'exemple de Moussa Sissoko. Pendant six mois, il a été conspué, insulté. Aujourd'hui, les mêmes qui lui jetaient des cailloux, ils sont en train de dire que c'est un formidable Moussa Sissoko. Restons calmes, continuons à travailler ensemble, à avoir confiance en ce qu'on fait nous et allons chercher les points du maintien ensemble», rappelle Antoine Kambouaré.
