Après avoir démarré la saison titulaire, Issiaga Sylla a connu un coup d’arrêt à la suite d’une blessure. Même sans celle-ci, le Guinéen, qui est de retour, n’a pas apprécié son début de saison.
24 septembre 2023. C’est la dernière fois qu’Issiaga Sylla a disputé un match avec Montpellier. C’était à Rennes pour un match nul 0-0. Quatre jours plus tard, le défenseur guinéen s’est blessé au mollet. Ce qui l’a privé e compétition. Toutefois, l’attente est désormais terminée puisque le joueur de 29 ans est de nouveau apte. Il sera ainsi disponible pour le déplacement à Nantes ce dimanche 22 octobre pour la 9ème journée de Ligue 1. L’occasion pour l’international guinéen (74 capes, 3 buts) de retrouver de la consistance. Car lui-même avoue être insatisfait par son début de saison (6 titularisations lors des 6 matchs disputés).
« Je ne suis pas trop satisfait de mon début de saison. Franchement, je ne suis pas au niveau de la saison passée. Je dois travailler encore plus pour retrouver la dynamique qui était la mienne. C’est avant tout un souci physique », estime Issiaga Sylla, relayé par Midi Libre. « On était en équipe nationale, on a repris un peu plus tard. J’ai loupé une partie de la préparation, cela m’a un peu pénalisé. Je n’aime pas manquer la préparation d’avant-saison. »
Durant sa convalescence, Issiaga Sylla a essayé de compenser avec un surplus lors des séances d’entrainement. « J’ai perdu mon volume physique. Tout le monde m’apprécie pour ma capacité à redoubler les efforts, pour aider l’équipe au niveau défensif comme offensif. Le coach et le préparateur physique ont mis un travail en place pour retrouver cette dynamique. Après chaque entraînement, je fais un travail supplémentaire ».
En outre, le match à Nantes revêt un caractère particulier pour Issiaga Sylla. Le dernier déplacement montpelliérain chez es Canaris remonte au 20 mai 2023. Et ce jour-là, au coup de sifflet final, l’ancien de Toulouse s’est effondré, en larmes. Le matin de cette rencontre, il avait appris le décès de sa mère. « Le coach, qui est venu me voir dans ma chambre, m’a laissé le choix. Je ne voulais pas pénaliser l’équipe. Je voulais jouer le match pour ma mère, qui est le pilier de ma famille. J’ai gardé beaucoup d’énergie et de force pour ne pas y penser pendant le match, mais à la fin j’ai craqué ». L’occasion de peut-être lui rendre hommage…
