Neil El Aynaoui, 22 ans, brille actuellement du côté du Racing Club de Lens. Fils de Younes, ex- numéro 14 mondial de tennis, le Lionceau de l’Atlas a pris une nouvelle dimension cette saison et est en train de s’installer dans l’entrejeu des Sang et Or.
Neil El Aynaoui connait une saison mémorable avec le Racing club de Lens. Le jeune marocain (22 ans) impression dans l’entrejeu des Sang et Or depuis le début de la saison. Arrivé l’été dernier en provenance de Nancy Lorraine (contre 600 000 euros), le Lionceau de l’Atlas a disputé 23 rencontres, toutes compétitions confondues dont 13 titularisations pour un but et deux passes décisives. Une première saison au plus haut niveau dont il n’avait certainement pas rêvé.
«J’essaye de faire mon boulot, de me concentrer sur moi et sur tout ce que je dois faire. Ce n’est pas ma nature d’arriver et que tout le monde me remarque. Maintenant, si vous m’aviez demandé il y a un an si j’allais jouer autant, je ne l’aurais pas pensé. Cela ne peut que m’encourager sur mon travail au quotidien», a confié le principal concerné dans des propos relayés par L’Équipe.
Un travail acharné et une discipline sans faille qui ont été remarqués par son entraîneur, Franck Haise. Ce dernier lui offre sa première titularisation contre l’Olympique de Marseille lors de la 12ème journée de championnat (remportée par les Lensois 1-0). Et le Marocain répond présent avec une belle prestation saluée par Haise après le match.
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«Il est remarquable à l'entraînement. À un moment donné, il fallait que je lui laisse l'opportunité de s'exprimer dès le début d'un match. J'ai confiance en lui et il a répondu aux attentes. Il a fait un gros match défensivement et offensivement. Il a démontré beaucoup de personnalité. Cela fait vraiment un très long moment qu'il travaille bien, que ses entrées sont bonnes. C'est normal qu'il ait sa chance», s’est-il félicité au coup de sifflet final, relayés par Le Figaro.
Guidé par un père qui a brillé au tennis
Réputé très solide, Neil El Aynaoui se distingue également par son gros volume de jeu, sa maturité et son professionnalisme. Des qualités inculqués dès le bas âge. Lui qui a grandi avec un père athlète professionnel. El Aynaoui est le fils de Younes, top 15 mondial de tennis (novembre 2003) et qui compte également cinq sacres, un quart de finale de l'Open d'Australie et de l'US Open et huitième de finale de Roland-Garros.
«Mes parents sont une inspiration. Ils m’ont inculqué tous ces petits détails des grands pros. Mon père ne m’a jamais forcé. Il nous laissait toucher à tout. Le foot était ma passion. J’ai eu la chance d’être formé dans le club où était présente toute ma famille (Nancy). Ma mère m’a accompagné quand je suis arrivé à Lens (l’été dernier)», reconnaît le jeune milieu dans des propos relayés par L’Equipe.
Un goût inachevé avec le Maroc
Le jeune homme compte une sélection avec les U23. C’était lors de la victoire contre le Brésil (1-0) le 7 septembre dernier. Un rendez-vous marqué par une grande tragédie. En effet, le lendemain, un terrible séisme frappa le Royaume chérifien. «J'étais dans ma chambre d'hôtel, après avoir joué la veille face au Brésil. D'un seul coup, j'ai vu la télé de ma chambre se mettre à bouger, elle a même failli tomber.Je suis sorti pour essayer de comprendre ce qu'il se passait, c'était la panique. Je ne pensais jamais vivre une catastrophe pareille pour ma première sélection», s’est-il souvenu lors d’un entretien avec l'Équipe.
Avec ses performances actuelles avec le RC Lens, il est bien parti pour disputer les Jeux Olympiques 2024 avec les Lions de l’Atlas. Et pourquoi pas intégrer l’équipe de Walid Regragui.
💪 Neil El Aynaoui 🇲🇦
Le plus haut total pour un joueur de Lens lors d'un match de championnat depuis Florian Sotoca le 6 mai dernier contre... l'OM (22 duels dont 12 remportés) ✊ ! #RCLOM (1-0) pic.twitter.com/5Jeq7SUz6E
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) November 12, 2023
