La saison d’athlétisme risque encore d’être mouvementée en 2025. Du côté des femmes, quelques têtes d’affiche africaines seront scrutées de près. Focus sur ces athlètes qui risquent de faire parler d’elles durant l'année.
Malgré ses 36 printemps, Marie-Josée Ta Lou-Smith ne compte pas ranger ses pointes, loin de là. La sprinteuse ivoirienne veut repartir de plus belle pour cette année 2025. Après sa blessure lors de la finale du 100m aux JO 2024, tout le monde pensait qu’elle allait dire adieux aux pistes en fin d’année. Mais c’est mal connaître l’orgueil de la championne. Elle vise en effet les Championnats du monde 2025 qui pourraient enfin lui permettre d’accrocher l’or mondial, après le doublé en argent en 2017 (100 et 200m) puis le bronze en 2019 sur 100m.
Comme l’Ivoirienne, Faith Kipyegon n’est pas repartie de Paris avec les breloques escomptées. La fondeuse et demi-fondeuse devait tout rafler aux JO de Paris. Même si elle a décroché l’or sur 1500m, elle n’a pu faire mieux qu’une 2ème place sur 5000 m. elle qui visait uniquement l’or et rien d’autre.
Pour se « consoler », la Kényane de 31 ans essaiera de conserver sa couronne sur 1500m lors des Mondiaux, elle qui est triple championne du monde sur la distance.
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En revanche, Baeatrice Chebet a été sensationnelle. Elle a en effet réalisé un formidable doublé sur 5000 et 10000m. Ce alors que la coureuse de 24 ans n’avait encore jamais gagné sur ces deux distances chez les séniors.
L’athlète a donc fait forte impression en marquant son entrée dans la cour des grandes, de la meilleure des manières. La confirmation sera attendue.
Et si Ruth Chepngetich s’offrait une nouvelle consécration ? Depuis le 13 octobre 2024, elle est la détentrice du record du monde du marathon féminin avec un chrono de 2 h 9 min 56 s réalisé à Chicago. Première femme à courir sous les 2 heures et 10 minutes. Ce seuil historique franchi, la Kényane de 30 ans cherchera sans doute à montrer que ce record ne doit rien au hasard.
Cependant, Chepngetich devra se méfier d’un épouvantail nommé Workenesh Edesa. Cette dernière a en effet remporté le marathon d’Osaka avec un chrono de 2:21:00, conservant ainsi son titre dans cette épreuve disputée au Japon. En septembre 2024, elle avait également raflé le marathon de Sydney en 2h21min51s, devenant par ailleurs la détentrice du record sur l’épreuve australienne.