Qualifié pour l'élite 16 de la Basket-ball African League, SLAC est logé dans la poule B en compagnie de Bangui SC (Centrafrique), du FUS Rabat (Maroc) et d'Abidjan Basket-ball (Côte d'Ivoire). Eliminé à ce stade de la compétition la saison dernière, SLAC veut faire mieux en décrochant un ticket pour les plays-off prévus à Kigali (Rwanda).
De notre correspondant en Guinée,
Après deux premières participations, ponctuées par une élimination en phase de groupes et une autre en quarts de finale en 2020, SLAC est à la peine. La saison dernière, le représentant guinéen n'est pas parvenu à intégrer les plays-offs. Une situation qui interpelle le président du club. «Depuis quelques saisons, on rencontre des problèmes. La dernière édition, on n'a pas réussi à sortir des phases de groupes. Après avoir fait les 1/4 de finale, et se retrouver à la touche dès le premier tour, c’est un échec pour un club de la stature de SLAC » admet Aboubacar Keita. Nos ambitions sont toujours intactes. Nous voulons jouer les quarts de finale. On devait se repositionner pour quelques petits détails de préparation. Mais on doit rester sur une dynamique. On va essayer de nous surpasser», promet le président de club.
SLAC qui a été choisi après avoir remporté un tournoi qualificatif organisé par la FEGUIBASKET, a pris les devants pour ne pas revivre la même situation. Le club a entrepris depuis quelques semaines des séances d'entrainement au palais des sports de Conakry confie à Sport News Africa le président de club. « Pour éviter une désillusion comme ce fut le cas lors de la précédente édition, nous avons pris le taureau par les cornes. Depuis quelques semaines, le groupe s'entraine à Conakry. Et l'autre contingent d'expatriés qui n'est pas là est en relation avec le staff pour se maintenir à niveau » annonce Aboubacar Keita.
Privé de nombreux joueurs qui avaient pris part aux deux premières éditions, SLAC a lancé les grandes manoeuvres. Orphelin de son technicien serbe Zeljko Zecevic, qui était de toutes les expéditions avec le SLAC à la BAL, parti à l’AS Salé (Maroc), le club est parvenu à mettre le grappin sur le technicien italien Paolo Povia. L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire est attendu pour faire basculer le club dans une autre dimension. « C’est vrai que perdre un techicien de la trempe de Zeljko Zecevic qui a tout donné pour le club n’est jamais évident. Et aussi l’ancien capitaine Ibrahima Kalil Fofana. Par contre au niveau du recrutement, on s'est pas mal renforcé. Le technicien italien Paolo Povia qui a dirigé la Côte d’Ivoire au Mondial 2019 s’est engagé avec le club. Une arrivée d’un technicien de cette trempe qui va sans doute nous permettre de passer un cap » espère Aboubacar Keita.
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Malgré un contexte financier difficile, le club n’a pas lesiné sur les moyens. Le club a annoncé il y a quelques jours, l’arrivée des Américains Marcus Gilbert et Zaid Hearst. Ces deux joueurs arrivent pour insufler une nouvelle dynamique au club. « Les conditions notamment la conjoncture, font que nous sommes limités au niveau financier. Donc ce n’est pas évident d'être actif. Tous les internationaux qui étaient présents lors du dernier tournoi seront là. Cependant nous avons mis la main sur l'ailier Marcus Gilbert et l'arrière ailier Zaid Hearst. Avec leur experience, ils vont sans doute jouer un rôle majeur dans notre quête de retour sur la scène » annonce Aboubacar Kéita. Il poursuit « Certaines recrues sont attendues. Mais en attendant qu'ils soient enregistrés sur le site de FIBA on ne peut pas trop s'en aventurer » rassure le président de SLAC.
Logée dans la poule B, SLAC doit tenter de décrocher un des trois tickets qualificatifs pour les plays-off prévu à Kigali (Rwanda).
Mamadou Gongorè DIALLO