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Dejan Prokic : «Ceux qui ont envie de mouiller le maillot ivoirien seront au Mondial»

Lors du Naismith Trophy Tour le 16 mai 2023, à Abidjan, la silhouette de Dejan Prokic, le sélectionneur Serbe des Éléphants était visible partout aux côtés du président de la Fédération ivoirienne de basketball. SNA en a profité pour lui tendre son micro.
De notre correspondant en Côte d'Ivoire

Dejan Prokic sélectionneur Côte d'Ivoire Mondial basket
Dejan Prokic

Dejan Prokic, le tirage du Mondial de basketball est effectué depuis quelques jours. Que pensez-vous du groupe de la Côte d’Ivoire ?

Dejan Prokic : La Côte d’Ivoire doit être fière. C’est un accomplissement d’être à cette Coupe du monde. Toutes les nations jouent au basketball mais tout le monde n’atteint pas ce genre de grandes compétitions. Quand vous jouez l’Espagne, cela veut dire que vous affrontez les meilleurs. Affronter l’Espagne te permet de connaître ton véritable niveau. A partir de là, tu sais ce que tu dois corriger, ce que tu dois améliorer pour continuer à faire partie du gotha mondial. C’est pareil pour le Brésil qui a de grands internationaux. Je peux vous citer Huertas, Barbosa.

Ils ont une grosse empreinte sur le basketball mondial. Ils ont battu les USA pour être là même si certains disent que ce n’était pas la meilleure équipe américaine du moment. Ce sera difficile de les jouer. Je ne peux pas dire la même chose pour l’Iran mais ils ont joué beaucoup de grands tournois. Ils ont un grand championnat avec de bons joueurs. Ce sera un tournoi difficile pour nous mais très passionnant.

Quel sera votre objectif à ce tournoi ?

Il nous faut avoir une préparation efficiente avant de parler d’objectifs. La Fédération ivoirienne de basketball espère qu’on se qualifie pour les JO. Cela veut dire que nous devons être parmi les meilleurs de ce tournoi. Mais la première des choses à faire c’est de nous mettre dans les conditions pour être prêts. Nous devons nous entraîner dur. Être prêts mentalement et physiquement nous donnera déjà des chances de pas être ridicules car nous allons à un banquet des meilleurs.

Vous avez pris l’équipe alors qu’elle était quasiment qualifiée...

(Il coupe) Quand j’arrivais lors de l’avant-dernière fenêtre de qualification, nous étions bien partis mais pas encore qualifiés. J’ai qualifié l’équipe pour ce Mondial après des victoires sur des concurrents directs comme le Nigeria, l’Ouganda et le Cap Vert. Face à l’Ouganda, nous étions même menés et malmenés avant de renverser la vapeur. C’étaient mes premiers matchs en tant que head coach des Éléphants. Mais tout de suite il y a eu une alchimie avec le groupe. Nous avons joué un basketball de très haut niveau pour obtenir cette qualification.

                    Dejan Prokic : «Quand tout sera OK avec Mo Bamba, nous en parlerons»

Justement cette équipe n’est plus la même aujourd’hui avec de nombreux cadres qui refusent de venir quand il y a des rassemblements. Comment vivez-vous tout cela ?

Nous sommes tous des professionnels. Je me focalise sur les joueurs que j’ai à disposition. Quand nous devons avoir un regroupement, nous sélectionnons les meilleurs. Et je peux vous garantir que les meilleurs du moment, ceux qui ont envie de mouiller le maillot et de rendre les Ivoiriens fiers seront à cette Coupe du monde.

La Côte d’Ivoire va aller au Mondial avec de nouveaux visages. Quels sont les noms déjà cochés sur votre liste ?

Vous avez la certitude que nous irons en Indonésie avec de nouveaux joueurs ? Ce serait donc bien que vous me donniez votre liste que je puisse m’en inspirer (Rires) car je n’ai pas encore fait la mienne. Comme je l’ai dit plus haut, nous irons avec des Éléphants conquérants. Après, il faut savoir qu’au niveau local et même à l’extérieur, il y a des talents incroyables. Nous regardons tous ces joueurs de plus près. Nous constituerons la meilleure équipe possible.

Mo Bamba sera assurément la star de votre collectif, lui avez-vous parlé ces jours-ci ?

Mo Bamba soigne une blessure en ce moment. Quand tout sera ok avec lui, nous en parlerons. Pour l’instant, nous préférons taire tout ce qui le concerne. Nous en reparlerons.

Vous venez d’un pays qui a une bonne réputation en sport et particulièrement basketball. Comment comptez-vous inculquer à vos joueurs cette culture serbe faite de rigueur ?

Il faut déjà savoir que le basketball n’est pas le sport roi chez moi. Il y a des disciplines comme le cyclisme, le ski, le handball et bien d’autres avant. Cependant, il y a des infrastructures adéquates pour l’apprentissage et pour les compétitions de basketball. Mieux, le système scolaire favorise énormément la pratique du sport à l’école et je crois que cela déteint sur ceux qui sont dans le milieu. La rigueur s’accommode avec le professionnalisme. Et mes joueurs le sont déjà. Il faut juste continuer de travailler sur certains détails avec eux.

Qu’attendez-vous des Ivoiriens pendant le tournoi ?

Juste leur soutien. Ils nous ont portés depuis le début et leur fusion avec les joueurs a été exceptionnelle quand on a joué à domicile à Abidjan. Il faut continuer dans ce sens car sentir que nous sommes soutenus sera toujours une motivation supplémentaire.

Par Sanh Séverin

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