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Election à la FIF : Didier Drogba vide son sac

L’ancien footballeur est revenu sur les remous liés à sa candidature pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football. Il a asséné ses quatre vérités à ses détracteurs.

De notre correspondant en Côte d'Ivoire

Didier Drogba.
Didier Drogba.

Didier Drogba avait le masque. A voir sa mine agacée, on peut deviner que l’ancien capitaine des Eléphants est agacé par les saillies suscitées par sa candidature pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Il a vidé son sac ce mercredi 30 mars à l’émission «La Télé d'ici» de la chaîne ivoirienne NCI.

L’ancien buteur de l’Olympique de Marseille et de Chelsea a commencé par informer qu’il a obtenu les soutiens requis pour que sa candidature soit recevable. «J'ai eu mes parrainages», a-t-il assuré avant d’embrayer à propos de son prétendu manque d’expérience de dirigeant.

«Guider des hommes, c'est quelque chose que je sais faire»

«J'ai eu une carrière pendant laquelle j'ai porté le brassard... Guider des hommes, c'est quelque chose que je sais faire, a assuré le candidat à la présidence de la FIF. Lors de mes deux dernières années à Phoenix, où je suis copropriétaire, j'ai managé une institution. Pour mener à bien la gestion d'une institution, il faut s'entourer de personnes capables.»

Au sujet de ses supposés rapports distants avec les propriétaires de club, Didier Drogba se défend : «Pendant plus de vingt ans, j'étais à l'étranger. On me reproche de ne pas être assez présent auprès des présidents de club. Comment je peux être là alors que j'étais en activité ? Je suis rentré en Côte d'Ivoire  en 2019. Ça fait trois ans. Les présidents de clubs qui n'ont pas encore été visités, seront visités.»

La question des parrainages s’est invitée dans l’entretien de Didier Drogba. Un sujet épineux. En l'état actuel des textes de la FIF, si 12 des 14 clubs de Ligue 1 parrainent chacun trois candidats, il n’en restera que deux. Ce qui éliminerait d'office de potentiels autres candidats.

Cette disposition est contraire aux recommandations de la FIFA, qui prône l'égalité entre membres d'une association sportive. L’instance mondiale a d’ailleurs proposé l’adoption du principe de quatre parrainages, quelle que soit la ligue, ou l'annulation pure et simple de la disposition.

«Si j'avais un pouvoir d'influence sur la FIFA..

De toute façon, Didier Drogba demande de «régler le problème de l'article 47». Il plaide : «Ça a créé un blocage qui a emmené la FIFA à nommer un Comité de normalisation. Deux ans après, on en est à en parler encore… Il faut avancer. Ce problème ne s'était jamais posé parce qu'il n'y avait jamais eu plus de deux, voire trois candidatures. C'est là qu'il faut saluer le travail du Comité de normalisation.»

Présenté comme le candidat de la FIFA, l’ancien capitaine des Eléphants considère «trop facile» ce «raccourci». «Si j'avais vraiment un pouvoir d'influence sur la FIFA, sourit Didier Drogba, il y a longtemps qu'il n'y aurait pas d'élection. Je m'engage en tant qu'Ivoirien et pour le football ivoirien. Il nous faut avoir des infrastructures aux normes. Il faut des aires de jeu sur toute l'étendue du territoire. Il faut repenser l'économie du football, former les acteurs, créer des cliniques de sport spécialisées.»

La campagne, qui devrait le 15 avril, promet d’être animée.

Sanh SEVERIN

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