Le mercato concerne aussi les entraîneurs. Certains techniciens français, à la recherche d’un poste, sont plus ou moins régulièrement cités dans les médias, à l’heure où les clubs s’apprêtent à entamer leur préparation.
Les rumeurs d’un jour ne font pas toujours les vérités du lendemain. En cette période de mercato, où les informations concernant les mouvements des joueurs vampirisent l’actualité, il est aussi question des entraîneurs, évidemment moins nombreux que les footballeurs, mais au rôle essentiel. La liste des coachs français à la recherche d’un banc de touche est encore assez fournie, et les premiers jours du mois de juillet devrait permettre de l’épurer un peu, à en croire certains bruits de couloir.
Mais à ce jour, tout ne s’est pas concrétisé. Ainsi, il y a quelques jours, Denis Lavagne semblait proche d’un accord avec le Mouloudia d’Alger. L’ancien coach de la JS Kabylie et de l’USM Alger avait eu plusieurs discussions avec des membres de la direction du MCA. Mais ces derniers temps, la piste semble s’être refroidie, et le club de la capitale s’est penché sur deux autres profils, ceux de Patrice Beaumelle, l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, et de Laurent Banide, qui n’a plus entraîné depuis septembre 2019 et son départ d’Oldham (Angleterre).
Hakim Hadj Redjem, le président du Mouloudia, a échangé avec les deux français, Beaumelle semblait constituer sa priorité. L’ancien adjoint d’Hervé Renard en Zambie, en Côte d’Ivoire et au Maroc dirige actuellement un stage pour les footballeurs français au chômage. Le nom de Banide a circulé dans les couloirs du Mouloudia, ainsi qu’au CS Sfax, en Tunisie. Il se murmure également que Banide pourrait également rejoindre l’AS Monaco, dans un rôle à définir. Quant à Lavagne, il disposerait selon nos informations de quelques contacts au Maroc, notamment du côté de l’Olympique de Khouribga et du Hassania Agadir.
Julien Mette, l’ancien sélectionneur de Djibouti, est lui aussi à la recherche d’un projet, à l’instar de Bernard Simondi ou de Claude Le Roy. Michel Dussuyer, libre depuis la fin de son contrat au Bénin, semble décidé à ne pas se précipiter. L’hypothèse d’un retour à Cotonou avait été envisagée, jusqu’à ce que le ministre des Sports Oswald Homeky décide de maintenir Moussa Latoundji, l’ancien adjoint du français, à son poste. Mais les deux défaites concédées au mois de juin face au Mozambique (0-1) et au Sénégal (1-3) en qualifications pour la CAN 2023, pourraient de nouveau entraîner du mouvement sur le banc béninois.
Le nom de Dussuyer avait – mollement - circulé au Burkina Faso et en Guinée, avant la nomination de son compatriote Hubert Velud à la tête des Etalons et la reconduction de Kaba Diawara à Conakry. Claude Makélélé a de son côté ouvertement déclaré sa flemme à la RD Congo, où l’Argentin Hector Cuper, limogé, va être prochainement remplacé. « Il va davantage se passer des choses dans les clubs, où le turn-over est quasi permanent, que dans les sélections, où seules deux ou trois places sont à prendre », résume un agent. Les mois de juillet et août s’annoncent forcément animés…
Alexis BILLEBAULT
