Carlos Queiroz de retour à la tête de la sélection égyptienne ? C’est peut-être une question de quelques jours pour revoir à nouveau le tacticien portugais sur le banc des «Pharaons».
On avait pensé que la Fédération égyptienne de football (EFA) avait fait le deuil du technicien portugais. Mais que non. Son remplaçant Ehab Galal nommé en avril, a juste fait une escale sur le banc des «Pharaons». Juste trois matches (1 victoire, deux défaites) et la porte ensuite. Queiroz semble alors difficilement remplaçable. Raison pour laquelle, les dirigeants égyptiens ont cru bon d’aller (re)sortir Queiroz de son hibernation, un peu plus de 90 jours après son départ.
Si beaucoup de candidatures sont reçues sur la table de l’EFA, il est clair que l’instance est prêt à réembaucher Queiroz. C’est ce que confirme d’ailleurs son ancien assistant et toujours entraîneur adjoint de l'Égypte, Roger de Sa. «Les négociations (avec la fédération) sont déjà en cours», a confirmé Roger de Sa à ON Time Sports. Avant de louer les qualités de l’homme. «C'est un homme professionnel qui est très exigeant dans son travail. Nous demandions tellement de choses au quotidien en termes d'informations sur tous les joueurs, parce qu'il voulait une structure stable pour l'équipe. Avec toutes ces demandes, il y a eu un soutien et des réactions positives à tout ce qu'il demandait», ajoute-t-il.
«Il (Queiroz) m'a dit qu'il n'avait pas encore pris de décision et qu'il n'en parlerait pas avant lundi», annonce le technicien. «Je ne sais pas quelle sera sa décision, mais nous nous parlons toujours», poursuit toujours Roger de Sa.
L’Egypte joue alors son va-tout pour faire revenir Queiroz. Quand il avait déposé sa démission au lendemain de son élimination aux barrages de la Coupe du monde par le Sénégal, la Fédé tentait de le dissuader. En vain. Parti alors en de bons termes, son retour devrait se faire sans problème. Queiroz semble alors être l’homme de la situation. Surtout que rien ne va plus au sein des Pharaons. Qui restent sur deux défaites en trois matches. «Redevenir entraîneur de l'Egypte n'est pas un problème pour lui, mais bien sûr, la décision finale est entre ses mains», clame son ancien adjoint.