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Vainqueur de la CAN 2004, Ali Boumnijel a disputé trois phases finales de Coupe du monde en tant joueur. Avec la qualification de la Tunisie, l’ancien portier des Aigles de Carthage va prendre part au Mondial 2022 en tant coach adjoint de Jalel Kadri, le sélectionneur tunisien. Pour Sport News Africa, l’ex-adjoint du Sénégalais Omar Daf au FC Sochaux est revenu sur le match contre Mali et évoqué les projets de renforcement de la sélection dans les différents secteurs. Il a également fait un plaidoyer pour ls techniciens africains.
De notre correspondant en Tunisie
«J’étais surpris par le public tunisien parce qu’on dit souvent que l’équipe nationale n’est pas soutenue par le public. Les supporters nous ont soutenus et ça nous a permis de nous qualifier.
«Le Mali nous a harcelés. Les Maliens nous ont pressés. On a eu beaucoup de mal à sortir le ballon. Même le milieu de terrain n’a pas su garder le ballon. On a passé des moments difficiles. On a vécu une première mi-temps très difficile. La deuxième mi-temps, on a eu un peu d’espaces. On a réussi à sortir. On les a mis un peu en difficultés. Mais ils étaient venus avec beaucoup d’intentions offensives. Malgré tout, on a su les contenir. Le plus important, c’est la qualification. Il y avait des absents. Il faut aussi en tenir compte.
«On a cherché comment on pouvait mettre en difficultés cette équipe du Mali. On voulait sauter les lignes pour éviter ce pressing constant. Pour les joueurs, c’était difficile. Il y a eu beaucoup de fatigue. Il y avait beaucoup d’intensité et de pression. Mais il faut gérer ces émotions dans ce type de match. Il faut un peu d’expérience pour y arriver. On avait pas mal de jeunes dont le gardien (Béchir Ben Saïd) et d’autres au milieu de terrain (Laidouni et Ben Romdhane). On a réussi à nous en sortir.
«On s’est qualifiés dans la douleur. C’est une bonne expérience. Il va maintenant falloir travailler sur la durée. Il y a les qualifications de la Coupe d’Afrique qui arrivent. Il y a aussi le Mondial. Il faudra bien se préparer. Chaque qualification avec ses particularités. En tant qu’entraîneur, c’est plus difficile. C’est une réussite collective. Je pense à tous ceux qui étaient là durant les qualifications et qui ont fait du très bon travail. Nous on a simplement finalisé ce travail.
«Il y a beaucoup de travail à faire. Après la qualification, on peut préparer plus sereinement les qualifications de la Coupe d’Afrique et le Mondial au Qatar. On aura à cœur de lancer des jeunes joueurs. On a vu ce soir (mardi 29 mars) Hannibal (Mejbri) qui est rentré à la fin. Il y a d’autres qui toquent à la porte de l'équipe et qui veulent entrer. On a commencé à prospecter ces jeunes Tunisiens qui évoluent en Europe. Je pense à Gharbi (Ismaël) et à d’autres notamment. On a l’œil un peu partout. On va voir ce qu’on peut faire avec les besoins de l’équipe.
«Aliou Cissé, je le connais bien. Le Sénégal a battu l’Egypte aux tirs au but une fois de plus. Je suis le premier à dire qu’il faut accorder plus de confiance aux entraîneurs africains. J’ai travaillé avec Oumar Daf. C’est un excellent entraîneur. Je trouve qu’on ne donne pas suffisamment de place aux entraîneurs africains. Il faut nous donner plus de place. Cela permettra de s’illustrer, d’acquérir plus d’expérience et de montrer la vraie valeur des anciens joueurs devenus entraîneurs. Je pense à Aliou Cissé qui a réussi un exploit extraordinaire. Sur la durée, il a su remporter la Coupe d’Afrique avec cette équipe du Sénégal. Là, il a encore réussi à assurer la qualification à la Coupe du monde. Bravo à lui !»
Ablaye DIALLO