Malgré la menace de suspension de la FIVB, l’une des deux factions en opposition à la Fédération camerounaise de volleyball a élu un Bureau exécutif ce samedi 21 janvier. L’autre faction dénonce et annonce la tenue d’une seconde élection en février.
De notre correspondant au Cameroun,
La menace d’une suspension plane sur le volleyball camerounais. Mais pour l’heure, ce n’est pas la mise en garde de la Fédération internationale de volleyball (FIVB) qui va arrêter les protagonistes de la crise qui secoue la Fédération camerounaise de volleyball (Fécavolley).
En effet, malgré l’avertissement de la FIVB, les deux Assemblées générales en opposition sont déterminées à mener jusqu’à leur terme, leurs élections respectives. L’Assemblée de 2013, présentée comme l’organe légal et légitime, soutenu par le ministère des Sports, a procédé ce 21 janvier à l’élection d’un Comité exécutif. Les 88 membres présents ont élu Bello Bourdane au poste de président.
En face, le bureau sortant dénonce une «Assemblée générale non statutaire» et un «processus illégal». L’équipe dirigée par Serge Abouem annonce la tenue de son élection pour le 4 février prochain. Pourtant, dans une correspondance signée le 19 janvier, le directeur général de la FIVB informe la Fédération camerounaise de l’organisation de plusieurs élections par des Assemblées différentes est «de nature à faire suspendre la fédération».
L’instance mondiale du volleyball a invité le Cameroun à sursoir aux élections. Le temps pour elle de procéder avec la Confédération africaine de volleyball (CAVB), à la vérification des statuts et de la liste des membres de la Fécavolley «afin de s'assurer que tous ceux qui sont en droit d'y participer puissent y prendre part». Des instructions qui seraient visiblement tombées dans des oreilles de sourds à la Fédération camerounaise de volleyball.
Arthur WANDJI