Malgré le décès de la Reine Elisabeth II et le report des matchs de la Premier League, le Great North Run a été retenu. Le semi-marathon s’est couru dans les rues de Newcastle et le jeune Ougandais Jacop Kiplimo a dominé ses ainés Salomon Barega et Kenissa Bekele.
Cela fait trois ans que le Great North Run était à l’arrêt. A cause de la pandémie du Covid-19, le semi-marathon ne s’était en effet pas tenu depuis 2019. Il aurait pu encore être reporté à la dernière minute cette année avec le décès de la reine Elisabeth II ce jeudi. Mais les organisateurs l’ont tenu. Et le moins que l’on puisse dire est que le plateau était bien relevé. Il n’y avait certes pas le roi des 42 km Eliud Kipchoge mais plusieurs médaillés olympiques ont pris le départ. La victoire finale est allée à Jacob Kiplimo.
A seulement 21 ans, il est devenu le premier ougandais à remporter Great North Run. Le médaillé de bronze du 10000m aux JO 2020 a franchi la ligne d’arrivée des 21 km après 59mn33s. Détenteur du record du monde de la distance (57 min 31 s), Jacob Kiplimo a devancé de glorieux adversaires. C’est en effet l’Ethiopien Salomon Barega, champion olympique du 10000m qui a pris la deuxième place en 1h00mn39s. Et l’illustre Kenenisa Bekele, multiple champion olympique, ferme le podium (1h01mn01). Ce dernier a d’ailleurs remporté le Great North Run en 2013. Le Britannique d’origine somalienne Mo Farah avait lui gagné les six dernières éditions de cette course.
Chez les dames, la victoire va à Hellen Obiri. La Kényane, double vice-championne olympique du 5000m, succède au palmarès du Great North Run à sa compatriote Brigid Kosgei victorieuse en 2019. Obiri (1h07mn05s) devance la Kényane Peres Jepchirchir (1h07mn07s) et l’Ethiopienne Almaz Ayana (1h07mn10s).