La RDC va organiser la 26ème Coupe d'Afrique des nations seniors dames 2024. Le protocole d'accord entre le gouvernement congolais et la Confédération Africaine de handball a été signé le lundi 4 mars à Kinshasa. Des assurances ont été données pour une bonne organisation de cet événement dans la capitale congolaise.
Il n'y a plus de doute sur la tenue de la 26ème édition de la Coupe d'Afrique des nations féminine de Handball à Kinshasa à la fin de cette année. Le protocole d'accord entre la Confédération Africaine de handball et gouvernement congolais a été signé le 4 mars dernier. Le président de la CAHB, Mansourou Aremou a signé en personne ce protocole d'accord avec le ministre des sports Congolais, François Kabulo, avant de rencontrer le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Ce dernier a demandé au ministre des sports de tout mettre en œuvre afin que cet événement soit un grand succès.
Cette CAN seniors dames de handball sera la toute première CAN de l'histoire, toutes disciplines et catégories confondues, à être organisée en RDC. C'est sera donc le deuxième plus grand événement sportif que va abriter la ville de Kinshasa après les IXèmes Jeux de la Francophonie. Pour le monde du Handball congolais, les attentes sont énormes. La Fédération de handball de la RDC espère que cette CAN sera l'occasion en or pour les Léopards de remporter leur premier titre continental, elles qui ont déjà été une fois vice-championnes d'Afrique (2014) et deux fois médaillées de bronze (2012 et 2018).
«Nous avons peiné pour avoir cette organisation, parce que nous avions comme concurrents des pays qui avaient l'habitude d'organiser les grandes compétitions. Mais grâce à Dieu nous avons été choisis. Et avec la signature du protocole d'accord, c'est la confirmation de l'organisation de cette CAN en RDC. Nous osons croire que puisque nous allons jouer à domicile, nous allons enfin gagner ce titre qui continue à nous échapper jusque-là », a déclaré le président de la Fehand RDC, Marcel-Amos Mbayo Kitenge.
La RDC qui souffrait, il y a quelques années, du manque d'infrastructures, s'en est dotée grâce à l'organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie. En effet, la prochaine CAN devra se dérouler dans les gymnases jumelés récemment construits ou dans le stadium des martyrs, une autre salle sportive, réhabilitée à l'occasion des derniers Jeux de la Francophonie. Lors de sa visite dans l'enceinte du stade des martyrs où se trouvent toutes ces infrastructures, le président de la CAHB s'est dit satisfait de l'Etat de ces dernières.
« La dimension administrative a déjà indiqué que l'événement est attribué à la RDC ; la signature du protocole d'accord représente l'acte officiel du lancement des préparatifs de cet évènement. J'ai tenu personnellement à visiter les infrastructures afin de confirmer la teneur du rapport qui m'a été fait après une visite d'inspection des membres de la CAHB précédemment ici après le dépôt de candidature de la RDC. Et ce que j'ai vu confirme que la RDC est sur la bonne voie pour préparer un environnement adéquat pour accueillir la jeunesse africaine pour offrir un bon spectacle au public », a-t-il déclaré.
Concernant le public, un très grand engouement est attendu à l'instar de celui connu lors des derniers Jeux de la Francophonie où les différents Gymnases refoulaient du monde avec un public passionné du sport. Le président de la CAHB, Mansourou Aremou, a d'ailleurs reconnu avoir bénéficié d'un chaleureux accueil à son arrivée à Kinshasa. « Merci pour l'accueil chaleureux qui m'a été réservé, merci pour la disponibilité des autorités du pays qui manifestent leur soutien à ce sport », a-t-il dit.
La compétition est prévue entre la fin du mois de novembre et le début du mois de décembre 2024 soit huit mois pour préparer une meilleure organisation. Huit mois, un temps largement suffisant et la RDC sera prête au moment du coup d'envoi estime le président de la Fehand RDC, Marcel-Amos Mbayo.
« Après la signature du protocole d'accord nous devons maintenant entrer dans la phase déterminante de l'organisation de la compétition, c'est un défi que nous devons relever. Dans les prochains jours, nous allons mettre en place un comité d'organisation qui va travailler en parfaite harmonie avec la CAHB. Huit mois c'est amplement suffisant pour nous préparer et je pense que nous serons prêts d'ici novembre parce que nous avons déjà les infrastructures sportives, l'élément le plus important dans l'organisation d'une compétition. Le reste ce ne sont que des formalités », s'est-il confié.
Jonathan Masiala