L’été dernier, son nom a figuré plusieurs fois dans la rubrique des transferts. Mais Jonathan Kuminga est jusqu’à présent à Golden State qu’il l’a drafté en 2021 à la 7e place. Et son statut a même carrément changé depuis quelques semaines. Voici les raisons.
Qu’il est loin le temps où Jonathan Kuminga faisait la moue, à tort ou à raison, au bout du banc des Warriors à cause d’un très faible temps de jeu en play-offs. Pratiquement ignoré par son entraîneur Steve Kerr lors de la dernière post-season, le Congolais avait la tête ailleurs. Et même durant ce début de saison, les rumeurs l’ont envoyé dans plusieurs autres franchises. Mais Golden State n’a pas cédé à la tentation. Il a gardé son diamant brut, Kerr a décidé de bien le polir et depuis, c’est devenu du gagnant-gagnant. L’ailier fort de 21 ans est dans le 5 majeur, les Warriors gagnent un peu plus de matchs et il est candidat au titre de la meilleure progression d’une année à l’autre (MIP).
Ce changement n’est juste pas arrivé parce que Steve Kerr lui a fait un peu plus confiance. Mais parce que Jonathan Kuminga a aussi montré plus d’agressivité dans son jeu. Motivé par son ‘’mentor’’ Draymond Green, il a eu un peu plus de confiance en ses capacités. « Comme vous pouvez le voir chaque jour, Draymond me motive au quotidien. On le voit pendant les matches parce que c’est là, c’est télévisé. Mais c’est comme ça en permanence. Je peux marcher à côté de Draymond et il me dira : ‘Tu es indéfendable ! Personne ne peut t’arrêter’. Parfois, je ris parce que… Ce n’est pas forcément drôle, mais je fais genre ‘OK, j’ai compris’’. J’apprécie car évidemment tout le monde veut quelqu’un comme ça (à ses côtés) », témoigne le Congolais au micro du podcast « Dubs Talk » et relayé par Basket USA.
JK affiche ainsi un nouvel état d’esprit à la fois de conquérant et de guerrier qui n’abandonne jamais. « Il faut que je sois capable d’attaquer le cercle, de jouer près du cercle… C’est un état d’esprit. Je me fiche de savoir combien de fois je me fais renverser, car si je continue à mettre de la pression, de la pression et encore de la pression, les défenseurs vont se fatiguer. Cela ouvrira beaucoup de brèches. En ayant ce type d’état d’esprit et en voyant les shooteurs de notre équipe, on se rend compte qu’il y a toujours quelqu’un qui peut faire des choses différentes. Si je dois faire le sale boulot et faire autre chose que shooter, et que je sens que c’est ce qui va m’aider à jouer et à nous aider à gagner, je le ferai ! », conclut celui qui a été champion NBA dès sa première saison en 2021-2022.
Yacine DIENG
