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« Le Tour d'Afrique », c'est le nom du nouveau jeu qui veut s'imposer en Afrique francophone après son succès chez les Anglophones. Le sport, l'histoire, la géographie, l'art... tels sont entre autres les grosses thématiques avec pour but la valorisation et la connaissance des 54 pays du continent africain.
Geoffroy Fierens, le promoteur du « Tour d'Afrique » , s'est exprimé en exclusivité à Sport News Africa. Dans cet entretien, le Belge a parlé beaucoup plus en profondeur de ce jeu, les objectifs visés et surtout son volet sport.
En quoi consiste réellement le jeu ?
Geoffroy Fierens : Le jeu consiste en une promenade virtuelle autour de la carte de l'Afrique sur un plateau composé de cases de couleurs. Ces couleurs correspondent à des thèmes qui sont l'histoire, la géographie, l'art, la nature et le sport. Toutes des questions à choix multiples qui portent bien entendu sur les 54 pays du continent. Le but, c'est de lancer les dés. Le nombre de cases à parcourir indiqué sur les dés montrent aux joueurs de faire. Ils peuvent le faire jusqu'à trois fois d'affilée.
Après 3 bonnes réponses, la main passe automatiquement pour que ce ne soit pas toujours le même joueur. On peut jouer de 2 à 6 personnes. Le jeu commence à partir de 7 ans et peut se poursuivre aussi longtemps que Dieu nous prête vie.
Le parcours autour de la carte se fait en déplaçant le pion. C'est une sorte de course amicale. Une fois le tour virtuel de la carte faite, le but c'est de se retrouver en lançant des dés sur la case Afrique et de répondre à une dernière question de son choix pour une victoire symbolique.
Le volet sport du jeu, comment cela fonctionne-t-il ?
Geoffroy Fierens : Le volet sport du « Tour d'Afrique » fonctionne de la même façon que les autres rubriques. On pose des questions à choix multiples sur des personnalités du monde du sport. On cherche à savoir quels sont les palmarès de tels ou tels pays. Il est question des Jeux Olympiques, de la CAN, des Jeux Panafricains, du Tour du Rwanda. Il est question de tous les évènements auxquels les Africains ont participé ou des évènements qui se sont déroulés sur le sol africain. C'est une vitrine formidable.
Quels en sont ses avantages ?
Geoffroy Fierens : C'est très agréable de jouer en famille et entre amis. On peut jouer pour se tester. Mais, on peut jouer pour apprendre surtout. C'est un jeu qui consiste à apprendre sur l'Afrique pour ceux qui ne la connaissent pas ou pas assez. C'est donc une visée de découverte que porte ce jeu. Les avantages, ce sont les choix multiples qui permettent de participer sans nécessairement connaître la bonne réponse. C'est parfois de la deviner ou de se rattraper à des connaissances antérieures.
Dans les différentes vidéos, on constate clairement qu'il y a plusieurs jeux en un, le ludo, les dames... Quel est le but visé ?
Geoffroy Fierens : Le but du « Tour d'Afrique », au-delà de la simple partie, c'est de faire la simple publicité positive de l'Afrique. C'est faire en sorte que les gens déposent les écrans. De temps en temps que les gens se remettent à parler. Le but est de créer un dialogue intergénérationnel aussi. Les questions sont là pour marquer un point de départ au débat. Ceux qui savent sur certains sujets vont continuer à en discuter pendant ou après la partie. Les aînés apprendront aux cadets ce qu'ils savent et ce qu'il y a à savoir. Je crois que c'est vraiment très bon de communiquer et de partager sans cesse.
Le but visé à la diffusion du jeu est de s'étendre en Afrique par des versions nationales. Il existe déjà une version sénégalaise. Il existera bientôt une version togolaise. Il existe dans peu de temps une version en RDC. Le but, c'est d’avoir le maximum de personnes à jouer, à échanger des connaissances, des entrées et des réflexions sur l'Afrique.
L'Africa Tour, peut-on en savoir plus ?
Geoffroy Fierens : Il s'agit de la version anglophone qui marche très bien au départ de Pretoria, à Johannesburg. Le jeu se vend massivement en Afrique du Sud mais aussi dans les pays limitrophes ; la Namibie, le Mozambique et au-delà aussi parce que le Kenya est aussi un client. C'est très agréable de voir que des lodges et des écoles achètent le jeu.
Pourquoi vulgariser ce jeu sur le continent africain et quelles retombées attendez-vous ?
Geoffroy Fierens : Les retombées, c'est de populariser. Ce qui me tiendrait à cœur c'est que les gens s'emparent des questions, les sortent de la boîte. Les petites cartes peuvent être utilisées dans les bus, la rue. C'est très facile de jouer à des parties plus courtes. On n'est pas nécessairement obligés d'utiliser le plateau. L'amusement est là et la connaissance infuse. L'Afrique est un continent très jeune, c'est le continent le plus jeune du monde. Qui dit jeu, dit beaucoup jeunesse. C'est la raison pour laquelle nous souhaiterions diffuser largement le jeu en Afrique. Le sujet, c'est le cœur de ce jeu ; intéresser des gens passionnés d'Afrique en Europe ou en Amérique, c'est déjà un succès. Mais, le faire plus encore sur la terre mère, c'est ça définitivement le challenge.
