Plusieurs marathons étaient au programme ce dimanche 2 octobre. Pour la plupart, ils ont été remportés par des coureurs kényans.
Eliud Kipchoge a déjà beaucoup d’héritiers. Ce dimanche 2 octobre, le Kenya a, en effet, montré que derrière la légende intouchable ce n’était pas le désert. Il y a au contraire une très grande réserve. Un peu partout dans le monde, les Kényans ont été couronnés. A Londres, pour l’un des marathons les plus populaires du monde, Amos Kipruto s’impose en solitaire.
Au coup d’envoi, il était pourtant l’unique kényan en lice. Mais seul contre tous, il a avalé les 42,125 km en 2h04mn39s. «J’ai fait de mon mieux et j’ai gagné. J’en suis très heureux et fier» a-t-il confié sur la ligne d’arrivée, au micro des journalistes. La légende éthiopienne Kenenisa Bekele n’a pas pu faire mieux qu’une 5e place, confirmant sa perte de vitesse dans l’épreuve.
A 30 ans, Amos Kipruto avait déjà dans son tableau de chasse, les marathons de Rome (2016) et Séoul (2017 et 2019). Il a aussi une deuxième place au marathon de Berlin en 2018 lorsque son compatriote Kipchoge battait pour la première fois le record du monde.
Très loin de Londres à Melbourne (Australie), un autre kényan a gagné le marathon. Il s’agit de Timothy Kiplagat Ronoh (2h09mn12). Il s’impose devant son compatriote Cornelus Kibet Kiplagat (2h10mn24s). Au marathon de l'aéroport de Bruxelles, le Kényan Dominic Mibei gagne en 2h14mns13. Ses compatriotes Simon Njeri (2h14mn21s), Onesmus Kiplimo Kiplagat (2h18mn12s) et Reuben Kerio (2h07mn16s) sont sacrés respectivement en Italie, Macédoine et Slovaquie.