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A moins de deux mois de la Coupe du monde de football prévue au Qatar, l’équipe du Cameroun ne transpire pas la sérénité. Les Lions indomptables ont en effet disputé un match amical ce vendredi contre l’Ouzbékistan. Et ça s’est mal terminé pour les hommes de Rigobert Song, battus 2-0.
Le Cameroun est passé à côté de son sujet ce vendredi au stade de Goyang en Corée du Sud. En amical, face à une équipe compacte et joueuse de l’Ouzbékistan, les Lions indomptables ont montré des signes d'inquiétude, alors même que la Coupe du monde (Qatar 2022) approche à grands pas. Les hommes de Rigobert Song ont manqué de personnalité. Ils ont été très désorganisés et faibles collectivement. Résultat : une défaite 2-0 et une prestation à oublier.
On savait que la défense du Cameroun reposait sur des bases solides. Rigobert Song pensait surtout que le retour de Nicolas Nkoulou dans la charnière centrale viendrait booster les forces en présence. Mais il a eu tort. La défaite de ce vendredi, qui porte à six matchs, la série d’invincibilité des Loups Blancs d’Ouzbékistan, a au contraire mis en évidence les lacunes du défenseur d’Aris Salonique. Le joueur de 32 ans a montré des signes de faiblesse face à l’attaque adverse. Comme sur l’action du premier but. En villégiature dans le rond central, il perd un ballon au profit d’Eldor Shomurodov qui n’a aucune difficulté à trouver Khojimat Erkinov pour le 1-0 (24e). A l’image de Nicolas Nkoulou, c’est toute la défense camerounaise qui n'a pas donné suffisamment de garanties de fiabilité. Les remplacements opérés n’y ont rien changé.
Sans André-Frank Zambo Anguissa, la question du système allait forcément se poser. Rigobert Song a opté pour un schéma en 3-4-3 avec deux défenseurs-latéraux dans le rôle de pistons. A gauche, Nouhou Tolo a plus lutté que jouer au football. A droite, Faï Collins a eu de la peine à exister, malgré quelques centres imprécis. La paire Mandjeck – Ntcham a bien réagi quelques fois dans l’entrejeu. Mais ça sautait à l’œil que le Cameroun avait besoin d’un vrai meneur. Un chef d’orchestre. Un joueur capable de donner le tempo, d’accélérer le jeu et de créer des décalages. Bref, un numéro 10 de métier.
La vérité, c’est que le pays de Gérémi Njitap n’a pas ce profil depuis de longues années. Et cela s’avère être un problème. Car la conséquence, c’est que l’équipe camerounaise a produit un jeu décousu, dépourvu d’organisation. Et donc d’occasion de but. Tout le contraire de l’Ouzbékistan qui s’est offert les meilleures actions de la deuxième période. Si Eldor Shomurodov obligeait André Onana à sortir les griffes pour repousser sa frappe (60e), Oston Urunov lui, était plus réaliste (2-0, 76e).
La nation cinq fois championne d’Afrique se devait alors de réagir. Au moins pour sauver l’honneur. Mais que pouvait attendre Rigobert Song d’une attaque inoffensive ? Avec seulement un tir cadré de Vincent Aboubakar après l’heure de jeu, l’armada de renforts offensifs du Cameroun n’a eu aucun impact. Ni Bryan Mbeumo, ni Jean-Pierre Nsamé et encore moins Georges-Kévin Nkoudou n’ont effrayé le gardien adverse. Pas une seule fois. Face au mur ouzbek, les coéquipiers de Choupo-Moting manquaient d’inspiration, incapables de trouver la moindre solution.
Malgré la volonté affichée par les dirigeants de la Fédération de football (Fécafoot), le staff camerounais doit se rendre à l’évidence : l'équipe aura de la peine à trouver les bons arguments pour rivaliser avec la Suisse, la Serbie et le Brésil au Mondial qatari. Dans quatre jours, les Lions disputent un second match de préparation contre la Corée du Sud. La bande à André Onana va-t-elle montrer un meilleur visage ?
Kigoum WANDJI