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Mondial 2022 : les secrets du succès marocain au Qatar

Les Lions de l’Atlas ont décroché une qualification historique en quarts de finale, en battant l’Espagne aux tirs au but. Si le Portugal se dresse sur leur route, les Marocains n’ont qu’un seul rêve : devenir la première nation africaine à accéder en demi-finale de Coupe du monde. Avec une défense hermétique, ils ont les armes pour contrecarrer les partenaires de Ronaldo.

Walid Regragui porté en triomphe par ses joueurs du Maroc
Regragui porté en triomphe par ses joueurs

Jusqu’où ira le Maroc ? Les Lions de l’Atlas ont écrit, le 6 décembre 2022, la plus belle page de leur histoire en Coupe du Monde. Après avoir créé la surprise en terminant en tête d’un groupe F difficile, ils ont puni des Espagnols, maitres de la possession mais sans vraiment être dangereux. Une victoire acquise aux tirs au but célébrée toute la soirée au Royaume et qui confirme la bonne dynamique du Maroc depuis plusieurs semaines. Hermétique derrière, la sélection nord-africaine donne du fil à retordre à ses adversaires au milieu et pique de temps à autres en attaque. Trois adversaires se sont déjà cassé les dents durant ce Mondial. Seul les Canadiens sont parvenus à tromper Yassine Bounou sur un but contre son camp de Nayef Aguerd !

Vertus défensives du Maroc

Le match contre la Roja a été un véritable test des capacités défensives du Maroc. Et il a été réussi avec brio par Walid Regragui. Ses protégés ont fermé les lignes de passes et n’ont été inquiétés qu’à quelques reprises sur des occasions obtenues avec beaucoup de difficultés par la Roja. Le Maroc reste d’ailleurs la meilleure défense du tournoi pour le moment. Illustration parfaite de cette forteresse quasi-imprenable: la Roja n’a eu qu’un seul tir cadré en 120 minutes. La touche de Regragui se voit nettement dans l’équipe.

Depuis le Wydad, le technicien est connu pour sa science tactique. Critiqué parfois par le passé pour ses rencontres fermées lorsqu’il dirigeait le club casablancais, Regragui inculque à ses équipes des vertus défensives et de solidarité qui paient. Même sur les rotules, ses cadres n’ont jamais lâché sur le rectangle contre la Roja. Romain Saïss, Nayef Aguerd ou encore Sofyane Amrabat se sont surpassés pour tenir la baraque. Ziyech, pas amoureux des tâches défensives, s’est fondu. L’entrant Walid Cheddira, malheureux sur deux occasions, est revenu sortir un corner en fin de prolongations… Un travail d’équipe qui porte la marque de Regragui. A cela, s’ajoute la qualité du milieu de terrain capable d’apporter le danger dès la récupération.

«Ce qui m'a le plus surpris est que nous avons concédé très peu d’occasions face à l'Espagne, même si nous avons souffert avec leur possession. Je ne nous croyais pas capables de défendre si bien», se réjouit un supporter sondé sur le contenu de la rencontre. «J’espère que la fatigue accumulée et les blessures ne sous seront pas préjudiciables pour la suite», ajoute-il en pensant au quart de finale qui se profile contre le Portugal.

Des joueurs au cœur de Lions

Par le passé, le Maroc pouvait craquer dans des rencontres couperets. Mais l’expérience acquises en 2018 et lors de la dernière CAN a, semble-t-il, forgé l’équipe, qui sait désormais gérer ses temps faibles. L’autre avantage que les Lions de l’Atlas ont sur leurs adversaires reste ce besoin de prouver qu’ils peuvent y arriver face aux grosses pointures mondiales. Leurs supporters poussent durant les 90 minutes, histoire de faire sortir l’adversaire de son match. Ce qui donne plus de motivation aux joueurs.

Les deux rencontres contre la Belgique et l’Espagne illustrent surtout une équipe pleine de vertus tactiques, mais aussi soutenu par un public qui sent une belle histoire venir. «Hakim, c'est mon petit. Il aurait pu me donner raison ou tort mais le peuple a senti qu'il avait quelque chose à donner. Il faut lui donner des responsabilités et de l'amour», a expliqué Regragui à la fin de la rencontre.

Bounou, un as de la séance des tirs au but

A ces vertus d’équipe, s’ajoute un gardien de classe mondiale, auteur d’une prestation qui sera gravée dans les annales du football marocain. Avec aucun penalty encaissé durant la séance des tirs au but, le portier du FC Séville Yassine Bounou a confirmé son évolution vers les sommets. En 8e finale, Bounou a été élu homme du match après une prestation XXL pendant les 120 minutes durant lesquelles il sauve deux frappes espagnoles sur coup franc avant de s’illustrer contre des tireurs de penalty confirmés comme Pablo Sarabia (qui restait sur un 16 sur 16 aux penaltys) et Carlos Soler. Ce succès historique a été célébré toute la soirée de Casablanca à Rabat en passant par Tanger. Même le Roi Mohammed VI, si discret, s'est baladé à Rabat pour fêter ce jour historique pour le football marocain.

Mohamed HADJI

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