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Mondial beach soccer-Babacar Fall : « On ne vise que le titre de champion du monde »

Quatrième de la dernière édition en Russie en 2021, les Lions du sable n’ont, à en croire Babacar Fall, qu’une seule ambition cette année : celle de remporter le titre de champion du monde. L’attaquant de cette sélection qui va disputer sa 7ème Coupe du monde a accordé une interview exclusive à Sport News Africa. Entretien au cours duquel, il parle de l’évolution de cette sélection et assume le nouveau statut du Sénégal.

Entretien.

MOSCOW, RUSSIA - AUGUST 28: Babacar Fall of Senegal celebrates after scoring their sides first goal during the FIFA Beach Soccer World Cup 2021 Semi Final match between Japan and Senegal at Luzhniki Beach Soccer Stadium on August 28, 2021 in Moscow, Russia. (Photo by Octavio Passos - FIFA/FIFA via Getty Images)
Babacar Fall

Babacar Fall, comment jugez-vous votre préparation pour cette Coupe du monde de beach soccer par rapport à celle de 2021 avec plus de matchs amicaux ?

En ce qui concerne la préparation, nous avons passé 6 mois en regroupement à Diamalaye (plage de Dakar) et Toubab Dialao (au centre de développement Jules Bocandé de la Fédération sénégalaise de football). Nous avons eu une préparation éprouvante. Mais rien ne remplace les matchs amicaux en direction d’un tournoi comme le Mondial. Il n’y a pas trop de différence par rapport à la préparation à la dernière édition en Russie. Sauf qu’à l’époque nous avions pris part à plusieurs tournois de préparation, les Jeux mondiaux de plage, la Copa Lagos, les Jeux africains de plage… C'étaient des tournois qui ont remplacé les matchs amicaux avant le Mondial en Russie.

Cette fois-ci on a eu l’Iran en amical. L’Iran fait partie des meilleures nations de beach soccer dans le monde. Nous les avons battus sur ces trois rencontres amicales, ce qui n’est pas rien pour notre confiance. Nous avons aussi fait face à l’Italie championne d’Europe ; même si on a perdu 3-2. Enfin, on termine sur une bonne note en dominant les Seychelles.

Vous faites partie des cadres de cette sélection. Que pouvez-vous nous dire sur l’évolution de l’équipe nationale du Sénégal ?

Cela fait 14 ans que je suis en équipe nationale du Sénégal, depuis 2010. Le beach soccer sénégalais a énormément évolué sur le plan tactique, technique, dans l’aspect financier ou de l’organisation depuis mes débuts. Avant on allait à la Coupe du monde avec l’unique objectif de passer le 1er tour. C’était déjà bien de franchir la phase de poules. Lors de la dernière coupe du monde on a revu nos ambitions à la hausse et nous nous étions fixés comme objectif d’être en demi-finale. Malheureusement on se fait éliminer par le Japon. Cette année nous avons l’intention d’aller remporter le trophée. Nous avons fait ce qu’il faut pour être champions du monde.

Nous avons de jeunes joueurs talentueux et trois d’entre eux qui vont découvrir la Coupe du monde. Les autres membres de l’effectif, comme moi, ont disputé 6, 7 Coupes du monde. Ce sera la 9e pour Alsény Ndiaye. Cela prouve qu’il y a toujours de l’expérience aux côtés de la jeunesse dans notre équipe. Les plus jeunes ont tellement de talent que l’on ne doute pas une seconde qu’ils vont beaucoup contribuer dans l’atteinte de cet objectif. Ils ont déjà pris part à de grands tournois internationaux et affronté de grandes équipes. Cela va leur servir pour cette Coupe du monde. Ils n’auront aucun problème d’adaptation dans ce tournoi.

Comment jugez-vous le groupe C du Sénégal avec notamment le Japon, bourreau du Sénégal en 2021 ?

C’est une poule très relevée avec le Japon vice-champion du monde en titre, la Biélorussie qui commence à être une habituée de la compétition. La Colombie fait office de novice. Mais dans notre discipline, c’est très dangereux de prendre une équipe de haut. La Colombie a éliminé sur son chemin des habitués comme le Paraguay dans la zone AmSud. Ça prouve que c’est une équipe dont il faudra se méfier et qu’on ne veut certainement pas sous-estimer. C’est une des poules les plus relevées de ce Mondial.

Qu’est-ce que cela change dans l’approche d’avoir atteint les demi-finales pour la première fois pour une nation africaine ?

C’est toujours bien d’atteindre un certain niveau en coupe du monde. Cela enlève tout complexe. Avoir atteint les demi-finales en 2021 en battant le Portugal, le Brésil, nous a donné énormément de confiance. On ne baisse plus les yeux devant n’importe quelle équipe et savons que nous sommes capables de battre toutes les équipes dans le monde. Maintenant on vient en coupe du monde avec beaucoup de confiance et de détermination. Ce qui force le respect des autres sélections. Les affronter n’est plus une épreuve psychologique mais juste sportive. Ce qui explique qu’on revoit nos objectifs à la hausse.

Exit Ngalla Sylla avec qui vous avez atteint le dernier carré du Mondial. Place à Mamadou Diallo, son adjoint pendant toutes ces campagnes. Comment appréhendez-vous cette nouveauté ?

Cela va être la première Coupe du monde en tant que sélectionneur principal pour Coach Mamadou Diallo. Il a toujours été là auprès de l’ancien sélectionneur Ngalla Sylla. Il est en quelque sorte dans la continuité de ses prédécesseurs. L’ossature de l’équipe est toujours présente. Il ne devrait avoir aucune difficulté à réussir sa mission. On va tout donner pour l’aider à atteindre la mission.

Vous faites partie des meilleurs buteurs de l’histoire de cette sélection. Quelles sont vos ambitions à titre personnel dans cette compétition ?

Mes ambitions sont d’abord et avant tout pour la réussite du collectif. Celle de remporter cette coupe du monde. C’est tout ce dont je rêve parce qu’individuellement j’ai quasiment tout gagné. Je vais faire tout ce qu’il faut pour offrir le titre au Sénégal.

Selon vous, jusqu’où cette équipe du Sénégal de beach soccer peut aller dans cette coupe du monde à Abou Dhabi ?

Je vous avoue que l’équipe ne vise que le titre de champion du monde, rien d’autre. Nous avons pour certains fait 7, 8 ou 9 participations en coupe. Nous n’y allons plus pour juste faire de la figuration. Nous avons énormément travaillé en préparation, nous croyons en nous, en nos coachs et en nos dirigeants. On s’est donné les moyens pour s’offrir le graal à Abu Dhabi. On veut être champion du monde. C’est l’objectif qu’on s’est fixé.

Par Moustapha M. SADIO

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