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Mondiaux Budapest 2023 : Kipyegon, Zango et Tebogo brillent, Amusan et Ta Lou déçoivent

Les Championnats du monde d’athlétisme ont baissé le rideau ce dimanche 27 aout 2023. Certains athlètes africains ont brillé plus que d’autres, écrivant peut-être parmi les plus belles pages de l’histoire de l’athlétisme africain. Mention spéciale à la reine Faith Kipyegon, au prince Letsile Tebogo et à Hugues Fabrice Zango

Letsile Tebogo phénomène du sprint Botswana-Mondiaux d'athlétisme
Letsile Tebogo le nouveau phénomène de l'athlétisme africain

L’Afrique peut se targuer d’une belle moisson de médailles aux Mondiaux d’athlétisme 2023. A Budapest, le continent noir a glané un total de 26 breloques (9 en or, 8 en argent et 9 en bronze). Le Kenya est la nation la plus primée avec un total de 10 médailles (3 en or, 3 en argent et 4 en bronze) et une 5ème place au classement général. L’Ethiopie est juste derrière avec 9 breloques (2 en or, 4 en argent et 3 en bronze). L’Ouganda (11e au général avec 2 médailles en or), le Maroc (15e avec 1 médaille en or et 1 en argent), le Burkina Faso (18e, 1 médaille en or) et le Botswana (26e, 1 médaille en argent, 1 en bronze) sont les autres pays africains à avoir récolté une médaille.

Faith Kipyegon, l’histoire en majuscule

On a assisté à une grande page d’histoire aux Mondiaux d’athlétisme de Budapest. Et celle-ci porte la signature de Faith Kipyegon. La Kényane de 29 ans a fait le doublé 1500-5000m. Elle devient ainsi la première athlète à s’imposer sur les deux distances aux Championnats du monde.

Lire aussi : Mondiaux Budapest 2023-Faith Kipyegon : « J’étais prête à écrire l’histoire »

L’étoile Letsile Tebogo, Simbine au sol

Si le nom de Letsile Tebogo ne vous dit rien, c’est qu’il est temps de le noter quelque part et de ne jamais l’oublier. A seulement 20 ans, le Botswanais a ramené les deux seules médailles de son pays. Il a d’abord décroché l’argent sur 100m finissant à 9,88 s (nouveau record national), derrière l’Américain Noah Lyles. Ce qui lui permet ainsi de devenir le premier africain médaillé sur cette distance aux Championnats du monde. Ensuite, le jeune homme a glané le bronze sur 200 m. Ses performances à Budapest, combinées à ses prouesses des derniers mois, font dire aux observateurs que le Botswana et l’Afrique tiennent peut-être une nouvelle étoile de l’athlétisme.

Sur 100 m, l’Afrique attendait d’autres athlètes. D’abord Ferdinand Omanyala, détenteur du record d’Afrique. Mais le Kényan a fini 7e sur 8 participants avec un chrono de 10,07 s. L’autre grand nom de ces dernières années, le Sud-Africain Akani Simbine, n’a même pas atteint les finales. La faute à un faux-départ en demi-finale. Une sacrée désillusion pour l’athlète de 29 ans.

Hugues Fabrice Zango et Moraa parés d’or

Enfin. Hugues Fabrice Zango a décroché une médaille d’or aux Championnats du monde. Le Burkinabé a remporté le triple saut avec un bond de 17,64 m. C’est la première breloque en or du Burkina aux Mondiaux. Autre athlète à avoir décroché sa première médaille d’or dans le rendez-vous de l’athlétisme mondial, Mary Moraa. La Kényane a remporté le 800 m (avec un temps de 1'56''03) devant les grandes favorites, la Britannique Keely Hodgkinson et l'Américaine Athing Mu

Sur 10 000m, Joshua Cheptegei a ajouté une nouvelle breloque en or à son tableau de chasse. Son compatriote Victor Kiplangat a raflé l’or au marathon. Idem pour le Marocain Soufiane el-Bakkali au 3000 m steeple.

Les déceptions Ta Lou, Amusan et Brume

Au rayon des déceptions, on a bien évidemment Tobi Amusan. La Nigériane a perdu son titre de championne du monde du 100m haies. Elle a même fini loin du podium avec une 6ème place d’une course remportée par la Jamaïcaine Williams. Le Nigeria n’était décidément pas verni durant ces Championnats du monde d’athlétisme. L’autre espoir de médaille, Ese Brume n’a pas non plus remporté de breloque. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé puisqu’au saut en longueur, elle a réalisé sa meilleure performance de la saison (6,84 m). Néanmoins, cela ne lui a valu qu’une 4e place.

Enfin, un monument de l’athlétisme ivoirien et africain, Marie-Josée Ta Lou, était à la peine à Budapest. En finale du 200 m, la sprinteuse a fini 8e sur 8 participantes. Loin devant les têtes d’affiche.

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