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NBA : 10 Africains, 10 défis pour la nouvelle saison (1/2)

La nouvelle saison NBA débute ce 24 octobre. S’il n’y a pas eu d’africain champion lors de l’exercice écoulé, Joel Embiid avait été MVP et meilleur marqueur. Et cette année encore, il y aura forcément des étoiles africaines pour briller sur les parquets de la NBA. Sport News Africa publie ce dimanche les 5 Africains les plus attendus avant de révéler demain lundi ceux qui pourraient créer la surprise.

Jonathan Kuminga Golden State NBA
Jonathan Kuminga

Joel Embiid (Sixers), le titre NBA comme unique obsession

On a hésité à le garder dans la liste des Africains en NBA. Joel Embiid, né au Cameroun, a en effet décidé il y a quelques jours de représenter les Etats-Unis sur le plan international au détriment de son pays de naissance. Un peu comme le Nigérian Hakeem Olajuwon, considéré comme le meilleur basketteur africain de l’histoire qui a disputé les JO avec team USA. Mais finalement The Process reste quand même un représentant du continent où il a fait ses premières gammes, réalisé ses premiers dunks, gobé ses premiers rebonds et enregistré ses premiers contres.

Après un été agité, marqué par son mariage et également son changement de nationalité sportive, Embiid revient à son quotidien de joueur NBA. Et toujours avec le principal défi de hisser les Sixers sur le toit de la Ligue américaine de basket. Car sur le plan individuel, il a pratiquement tout réussi. Il est All Star, a fini deux fois meilleur marqueur de la NBA et a été couronné en fin de saison passée MVP après avoir été deux fois sur le podium. Cependant, cette année encore, le titre de champion sera très difficile à aller chercher. Philadelphie est dans une zone de turbulence.

Même si la franchise a attiré sur son banc, Nick Nurse qui a offert à Toronto son unique sacre en 2019, James Harden l’autre superstar de l’effectif a demandé à partir. Par conséquent à la veille de la reprise, les Sixers ne savent toujours pas qui va épauler Joel Embiid. Problématique lorsque l’on sait que dans le même temps des franchises à l’Est comme Boston et Milwaukee se sont considérablement renforcées.

Pascal Siakam (Toronto), ramener les Raptors au niveau

L’autre star camerounaise de la NBA qui n’a pas encore porté le maillot des Lions indomptables va entamer sa 8e saison. Pascal Siakam est déjà allé plus haut que l’on ne l’attendait lors de son arrivée dans la grande Ligue en 2016. Il a rapidement progressé dans tous les aspects du jeu. De joueur de bout du banc, il est devenu meilleur 6e homme lors du sacre des Raptors en 2019, a ensuite été lieutenant et puis général de la franchise canadienne. Alors qu’il continue son ascension sur le plan individuel, Toronto stagne et régresse toutefois. Toutefois si le board qui a opté pour la reconstruction du groupe l’a maintenu dans l’effectif malgré plusieurs sollicitations, c’est qu’il croit toujours en ses capacités de leader.

Mais PS47 a-t-il vraiment les épaules assez larges pour ramener les Raptors parmi les meilleures équipes à l’Est ? Nick Nurse en doutait un peu. Son remplaçant sur le banc de Toronto, Darko Rajakovic, espère le contraire. «C’est un excellent joueur, et le ballon finit toujours par se retrouver naturellement dans les mains des meilleurs joueurs. Je suis fier de lui, de son implication au cours de ses trois premiers jours du camp d’entrainement », témoigne le technicien serbe à propos du Camerounais.

Jonathan Kuminga (Golden State), s’imposer enfin chez les Warriors

Après avoir vécu une campagne de playoffs frustrante car cantonné sur le banc par Steve Kerr, Jonathan Kuminga a beaucoup travaillé durant l’intersaison. L’ailier congolais a bossé sa défense et ses pénétrations. Les Warriors ont pu bénéficier du fruit de son travail pendant la pré-saison. Le basketteur de 21 ans a fini meilleur marqueur de son équipe et donne quelques équations à Steve Kerr. S’il démarre la saison avec la même forme, le technicien sera obligé de lui trouver une place dans le 5 majeur ou d’en faire le 6e homme parfait des Californiens. Il remplacerait ainsi dans ce rôle son mentor Andre Iguodola qui a officiellement pris sa retraite il y a quelques jours. JK00 a donc sa carte à jouer pour s’imposer. Il a d’ailleurs montré l’an passé en saison régulière qu’il était capable de gratter beaucoup de minutes et de les rentabiliser.

Gabe Vincent (Lakers), briller dans son nouveau rôle et sa nouvelle franchise

Gabe Vincent est une preuve que rien n’est inaccessible à force de travail. Non drafté en 2018, le Nigérian est entré en NBA par la petite porte. Il a été repêché par Miami et il s’est battu jusqu’à s’imposer dans la rotation du Heat. Résultat : le combo-guard a disputé deux finales NBA et même été essentiel dans le parcours surprenant des Floridiens en playoffs 2023. Gabe Vincent a été un parfait lieutenant de Jimmy Butler en post-season. Ce qui lui a permis de signer cet été un contrat de trois ans avec les Lakers.

Que peut-il apporter aux Purples and Gold qui visent le titre ? L’intéressé répond : «je peux apporter un peu de dureté en défense, et de la création. Je peux mettre des shoots quand je suis démarqué. J’ai démontré à Miami que mon jeu était très complet. Je peux enfiler plusieurs casquettes, et jouer avec n’importe quel quatuor de joueurs différents. Je peux avoir un impact sur la victoire de plusieurs façons et chaque soir, ce sera différent en fonction de l’évolution de la saison et des rôles qui seront attribués. Mais je pense que je peux avoir un impact positif sur le jeu avec n’importe quel groupe sur le terrain, et je suis donc impatient d’avoir l’occasion de le faire. »

Josh Okogie (Suns), exister au milieu des stars

En moins d’un an, Phoenix a opéré une grande révolution de son effectif. Le coach Monty Williams et Chris Paul sont partis mais les Suns ont désormais un big 3 qui peut faire des merveilles sur le plan offensif avec Bradley Beal, Kevin Durant et Devin Booker. Au milieu de ces luisantes étoiles, il y a le Nigérian Josh Okogie. L’ailier-arrière est un véritable couteau suisse comme aiment en disposer tous les entraîneurs de basket. Il sait défendre sur tous les postes et contre les meilleurs mais il peut aussi sanctionner offensivement au besoin. Comme lors de son arrivée en février dernier dans le Texas, il tentera cette saison aussi de se faire une belle place au soleil.

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