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Dijon-Delcourt : «Omar Daf ne partira pas»

Face à la «crise de résultats» de son club, le président dijonnais défend son entraîneur sénégalais et préfère pointer «le niveau» de certains de ses joueurs.     

Le coach de Dijon, Omar Daf (à gauche), en compagnie du président du club, Olivier Delcourt.
Le coach de Dijon, Omar Daf (à gauche), en compagnie du président du club, Olivier Delcourt.

Omar Daf peut dire merci à Zargo Touré. Le défenseur international sénégalais (18 sélections) a évité à Dijon une septième défaite sur les neuf dernières journées de Ligue 2. Il a égalisé (52e) sept minutes après le coup d’envoi de la deuxième mi-temps du nul (1-1) de son équipe contre Guingamp, ce samedi 5 novembre, pour le compte de la 14e journée.

Ce cinquième nul de la saison ne permet pas à Dijon (16e) d’effectuer un bond en avant au classement. Mais, il limite la casse, notamment pour son coach, Omar Daf, arrivé cet été en provenance de Sochaux. Une défaite aurait fragilisé le technicien sénégalais, même si son président lui manifeste ouvertement son soutien. «Il y a une crise de résultats. Je l’ai dit aux joueurs, ce n’est pas un problème de coach ou de staff technique, mais un problème de joueurs», a tranché Olivier Delcourt dans L’Équipe.

«Il y a une question de niveau de certains joueurs» (Omar Daf)

Le président bourguignon a enfoncé le clou : «Certains n’ont pas le niveau que nous attendions. Je ne partirai pas, l’entraîneur ne partira pas. On ne peut plus continuer comme pour la ville, le club, les supporters. Oui, il y a de la honte. Nous avions de l’ambition, celle de monter en Ligue 1. Si ça continue, on va jouer le maintien.»

Omar Daf est sur la même ligne que Delcourt. «Avec une série de huit matches sans victoire (avant cette 14e journée), une élimination en Coupe de France, il y a effectivement un sentiment de honte, confesse-t-il. Par rapport aux objectifs, nous étions sans doute trop ambitieux. Il y a une question de niveau de certains joueurs.»

Pour autant, l'ancien Lion de la Téranga ne baisse pas les bras. Il confie : «On travaille, on prend des initiatives pour faire des choses en dehors des entraînements. Des cadres de l’équipe ont parlé, c’est bien. Et si certains se sentent visés, c’est qu’ils ne font pas ce qu’il faut.»  

La Rédaction - Sport News Africa

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