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Les sportifs ont eux aussi leurs démons, et Sbu Nkosi en a fait l’expérience. Le joueur de rugby sud-africain a connu la dépression. Aujourd’hui en guérison, le joueur de 27 ans, passé notamment par les franchises sud-africaines des Sharks et des Bulls (son club actuel), revient sur ce moment.
On a tendance à l’oublier, mais les sportifs de haut niveau sont des hommes personnes comme les autres. Et comme tout le monde, ils sont enclins à des dépressions. Ce fut le cas pour Sbu Nkosi. L’international sud-africain avait été porté disparu au mois de novembre. Trois semaines plus tard, il avait été retrouvé. Le rugbyman avait alors expliqué avoir fui la pression. Depuis, il a décidé de se consacrer à s’occuper de sa santé mentale, loin de la balle ovale.
« Je vais bien. Je peux dire que je suis sorti de la grotte », a d’abord déclaré Sbu Nkosi dans une interview avec l'équipe médiatique des Blue Bulls. Je sens la lumière sur ma peau et le vent dans mes cheveux. Je sens à nouveau que mon esprit est ravivé. J'avais l'impression d'être presque l'ombre de l'homme que j'étais censé être et j'avais besoin de prendre du recul pour régler le problème avant que cela ne devienne un problème ».
https://twitter.com/BlueBullsRugby/status/1624060650665156608
Ensuite, Sbu Nkosi est revenu plus en détail sur sa période de dépression. Un état qui selon l’ailier, vient crescendo. «La pression monte. Nous avons des fans, nous avons de la famille. Tout le monde regarde vers nous avec ces grands yeux brillants que nous ne voulons jamais décevoir. Moi, étant la créature émotionnelle que je suis, ces choses ont tendance à avoir un impact plus lourd sur les gens comme moi. On m'a dit que je centralise tout sous l'émotion, alors j'ai appris à gérer cela au cours des deux derniers mois », avoue-t-il.
Par ailleurs, Sbu Nkosi a souligné l’aide des gens autour de lui. Ce qui lui a ainsi permis de surmonter cette épreuve. « Je ne pense pas qu'il y ait un moment spécifique [quand ça a commencé], mais je pense que ce sont des déclencheurs importants tout au long du parcours de cette accumulation d'énergie absolument vile et cela a commencé chez les Sharks au cours des derniers mois de mon passage là. Puis je suis venu ici [Bulls] dans ce bel environnement et ça m'a réveillé. Il y a des joueurs incroyables, de bons entraîneurs et les gens à l'étage sont là pour nous, alors j'ai été soulagé. À un moment donné, tout a recommencé à devenir plus lourd et quelque chose qui ressemblait à de la malchance s'est accumulé les uns sur les autres ». Cette semaine, le Springbok a repris l’entrainement avec son club. De bon augure pour la relance de sa carrière.