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Ses problèmes de santé mentale, son désir d’avoir un bébé…Ons Jabeur se dévoile dans le documentaire « This is me »

"This is me", un documentaire qui retrace le parcours d’Ons Jabeur est disponible sur la plateforme TOD depuis dimanche 7 janvier. Dans ce documentaire de 90 minutes, Ons Jabeur y parle de ses défis, ses problèmes de santé mentale avec notamment sa lutte contre l'anxiété et le stress, son désir d'avoir un enfant…mais aussi de la plus douloureuse défaite de sa carrière. Son revers en finale de Wimbledon 2023 contre la Tchèque Marketa Vondrousova.

Ons Jabeur
"This is me", un documentaire sur la vie d'Ons Jabeur

Le samedi 15 juillet 2023, Ons Jabeur perdait sa troisième finale en Grand Chelem consécutive. La Tunisienne annoncée comme étant la favorite, s'incline en deux sets contre Marketa Vondrousova (6-4 6-4). L'ancienne numéro 2 mondiale perd plus qu’une finale, elle voit s’envoler son projet d’avoir un enfant. Elle confie dans le documentaire "This is me" :  « Les gens pensent que j'ai cette pression parce que je veux le faire pour d'autres personnes, ce qui n'est pas vrai. Il s'agissait d'une affaire personnelle. Si je gagnais cette finale cela m'aurait permis d'avoir un bébé tout de suite. Et ce rêve s'est évanoui. J'étais hantée par la peur. C'est la défaite la plus difficile de ma carrière parce qu'elle m'a détruite émotionnellement, pas seulement l'idée de gagner Wimbledon, mais aussi parce que l'idée d'avoir un bébé s'est évanouie avec le trophée de Wimbledon ».

Sa lutte contre l’anxiété

Lors de cette finale, Ons Jabeur n’ a pas pu combattre ses démons : la peur, l’anxiété, le stress. La Tunisienne était extrêmement tendue sur le court. « Le jour de la finale, en faisant ma routine avec Mélanie [Maillard, ma psychologue], je lui ai dit, je suis trop stressée, je ne peux pas, c'est trop, peut-être que je peux dire que je faisais une crise de panique, » dit Jabeur.

Le stress a nettement pris le dessus sur la Tunisienne. Pour ses 30 minutes d’échauffement avant le match, Ons Jabeur est entrée dans le centre Court avec une tenue noir, brisant ainsi le code vestimentaire du tournoi où les joueurs doivent s’habiller en blanc. Elle a été approchée par les organisateurs qui lui ont demandé de se changer. « J’avais complètement oublié la règle de la tenue blanche », avait révélé la joueuse de 29 ans.

Ons Jabeur devra se départir de ce stress, si elle veut remporter un jour un Grand Chelem. Mais, pour l’instance, la n°6 mondiale est encore traumatisée par ses trois finales perdues. « Ça me fait tellement peur de revenir jouer une finale, mais je sais que je dois le faire...Je veux faire des choses plus grandes qu'un simple Grand Chelem, mais ce serait dommage, une pièce manquante si je n'y parviens pas. Je dois gagner un Grand Chelem, je n'ai pas le choix, c'est peut-être la mission de ma vie de le faire. »

Un grave problème de santé à l’Open d’Australie

Dans ce documentaire, Ons Jabeur revient aussi sur ses problèmes de santé à l'Open d'Australie. La Tunisienne a été balayée dès le deuxième tour par la même Vondrousova en deux sets. Après ce match, la meilleure joueuse africaine a frôlé le pire. Elle a eu besoin d'une assistance médicale en raison d’un problème respiratoire. « Je pensais qu'elle allait mourir », a révélé son entraîneur Issam Jellali dans le documentaire.

Ons Jabeur a expliqué qu'un nodule élargi obstruait ses voies respiratoires, empêchant l'oxygène d'atteindre ses poumons. Elle a fini par subir une intervention chirurgicale pour réduire la taille du nodule et a été absente pendant cinq semaines, manquant ainsi tout le tournoi au Moyen-Orient, où elle devait jouer à Abu Dhabi, Doha et Dubaï. « Pour une fois dans ma vie, j'ai dû me mettre devant tout le monde, ma santé devant tout le monde. C'est quelque chose que je ne pense pas avoir fait beaucoup dans ma carrière », a-t-elle-soutenu.

Amour inconditionnel pour la Tunisie

Impressionnante chez les juniors, Ons Jabeur a attiré la convoitise d’autres pays. Mais, la joueuse de 29 ans a catégoriquement refusé les offres de concourir sous un autre drapeau. « J'ai refusé parce que je savais qu'une partie de moi qui jouais, une partie d'Ons Jabeur, c'était d'être tunisienne et que ce sang m'aiderait à gagner et à écrire l'histoire », a-t-elle expliqué.

Jabeur, qui a passé la semaine dernière à s'entraîner à l'Aviation Club de Dubaï, débutera sa campagne 2024 à l'Open d'Australie, qui commence le 15 janvier.

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