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Super Ligue africaine : un grand huit pour la première édition

Alors que sa première édition doit être lancée au mois d'août par la Confédération africaine de football, la Super Ligue africaine n'a pas encore révélé tous les contours sur son organisation. La compétition va seulement compter huit équipes pour son lancement, en lieu et place des 24 clubs initialement prévus. De nombreux pays n'auront donc pas de représentants.

Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football.

Changement de plan à la Confédération africaine de football. Après les grandes annonces au moment de l'évocation des projections autour du lancement de la Super Ligue africaine, le retour à la réalité semble avoir rattrapé les dirigeants de l'instance panafricaine. Dans tout juste six mois, la première édition de la compétition doit voir le jour et pour l'heure, difficile de détailler les contours exacts de l'organisation. Initialement, un plateau de 24 clubs devait composer cette toute nouvelle compétition, avec des équipes réparties dans trois groupes composés selon leur zone géographique, à savoir : l' Afrique du Nord, l'Afrique Centrale et de l’Ouest, et enfin l'Afrique australe et de l’Est. Dans les faits, il y aura beaucoup moins de monde sur la ligne de départ en août prochain. Seules huit équipes vont composer cette première édition d'après Muhammad F. Sidat, responsable du football professionnel au sein de la CAF.

Lire sur le même sujet : Super Ligue africaine : comment la CAF compte organiser la compétition

« La compétition à l'étape initiale est composée de 24 équipes, mais pour la première édition que nous considérons comme pilote on aura huit clubs », a indiqué le dirigeant, en marge d'une visite d'inspection dans le stade du TP Mazembe, qui a reçu son homologation CAF afin de pouvoir abriter des rencontres interclubs et internationales. « Cette visite d'inspection entre dans le cadre de la préparation de la compétition. On était précédemment au Caire, à Tunis, à Casablanca pour visiter les grands clubs du continent et les grands stades », a-t-il ajouté. Une première information de taille qui réduit considérablement le nombre de prétendants à l'intégration de la Super Ligue africaine.

Plusieurs nations absentes et revenus revus à la baisse ?

Pour ce qui est du choix des clubs qui vont disputer cette première édition de la Super Ligue, Sport News Africa a appris qu'ils seront sélectionnés selon le classement CAF de leur pays au cours des cinq dernières années. L'émission Talents d'Afrique de Canal+ est allée plus loin en annonçant les noms des heureux élus qui seraient : Al Ahly (Egypte), l’Espérance Tunis (Tunisie), le Wydad Casablanca (Maroc), les Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), le TP Mazembe (RD Congo), le Horoya (Guinée), le Petro Atletico (Angola) et Simba (Tanzanie). Il y aurait ainsi les clubs vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF depuis 2015, au nombre de cinq, plus trois équipes montantes sur le continent de par leurs performances sur les dernières années : le Petro Atletico, Horoya et Simba. Tous sont en revanche tenants du titre dans leur championnat domestique. Il n'y aurait, d'après le média, aucun club algérien alors que le pays occupe la 3ème place au classement de la CAF. Résultat des restrictions liées à la limite géographique pour ne pas sur-représenter une zone ?

Toujours est-il que cette sélection ferait 16 déçus, laissés sur le carreau et contraints d'attendre une édition suivante pour savoir s'ils pourront intégrer cette Super Ligue, sensée apporter un souffle nouveau sur le football africain et surtout injecter des liquidités alors que la Confédération africaine de football a enregistré une perte de près de 40 millions de dollars dans ses comptes. Avec la Super Ligue africaine les projections de base tablaient sur un montant de 2,5 millions de dollars assurés pour chaque participant, ainsi qu'une prime de 11,6 millions de dollars pour le grand vainqueur. Mais ça, c'était pour le format à 24 équipes. Nul doute qu'avec cette formule avec seulement huit clubs en lice, les dotations vont elles aussi considérablement être revues à la baisse.

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