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Vahid Halilhodzic : «Je deviens fou quand on me traite de dictateur»

Vahid Halilhodzic a une réputation d’homme intransigeant. Partout où il est passé, ce caractère suscite de nombreux commentaires négatifs. Mais le coach n’apprécie pas vraiment ceux qui prennent des raccourcis pour le juger.

De notre correspondant au Maroc

Vahid Halilhodzic.
Vahid Halilhodzic.

Vahid Halilhodzic a réussi une prouesse de taille : qualifier quatre pays différents au Mondial. Une performance jamais réalisée par un entraîneur. Pourtant, le coach des Lions de l’Atlas fait toujours l'objet de critiques au Maroc en raison du conflit ouvert avec quelques joueurs (Hakim Ziyech, Noussair Mazraoui...). S’il a encore la cote auprès du président de la Fédération marocaine, Faouzi Lekjaâ, ce dernier n’a toutefois pas exclu la possibilité de s’en séparer. Pour l’instant, le sélectionneur du Maroc est à son poste et devrait conduire la sélection au Qatar, sauf gros chamboulement.

Dans une déclaration au média bosnien Nacional.hr, Vahid Halilhodzic est revenu sur cette nouvelle qualification en Coupe du monde. S’il se dit fier de cette prouesse, il a particulièrement apprécié les félicitations reçues du souverain marocain et d'ailleurs.

«Je suis particulièrement fier que le Roi Mohammed VI du Maroc m'ait félicité personnellement et que beaucoup de nos concitoyens de Bosnie-Herzégovine, de Croatie et du monde entier se réjouissent de la qualification de quatre équipes nationales pour la Coupe du monde», savoure l’ancien coach du Raja Casablanca, vainqueur de la deuxième ligue des champions du club vert et blanc.

«Je connais mon métier...»

Mais il y a une chose que le coach au caractère bien trempé apprécie beaucoup moins : être traité de tyran. Une critique qu'il reçoit régulièrement. «Dictateur ? Ne me traitez pas tout simplement de dictateur ! s'étrangle le technicien sur Nacional.hr. Ce sont des gens qui tuent les gens, ne leur donnent pas la liberté, torturent les autres. Cela m'offense quand ils me disent que je suis un dictateur. Vous pouvez tout écrire, commenter, me critiquer, mais quand vous me dites que je suis un dictateur, je deviens fou.»

Vahid Halilhodzic comprend pourtant la ferveur autour des Lions de l’Atlas, dans un pays où le foot se vit avec passion tous les jours. Il dit : «Il y a près de 40 millions de personnes au Maroc qui suivent avec passion le football et vivent pour leur équipe nationale. Cela doit être respecté, car les posts sur l'équipe nationale cumulent 100 millions de vues sur Internet.»

Mais le technicien regrette aussi l’effet boule de neige des réseaux sociaux. Car, déplore-t-il, «tout est permis, tout le monde peut placer n’importe quoi. On devait savoir distinguer les fake news, la désinformation ciblée, les provocations ordonnées».

Le technicien réclame plus de respect par rapport à ce qu'il a déjà réussi en tant que coach. «Nous, entraîneurs et footballeurs qui sommes exposés en tant que personnalités publiques, devons être conscients de nos performances et surveiller de manière responsable comment et ce que nous disons en public. C'est pourquoi je n'aime pas me lancer dans des polémiques, je connais mon métier et mes résultats», défend Vahid Halilhodzic.

Mohamed HADJI

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