
Pays : Bosnie-Herzégovine
Lieu de naissance : Sarajevo, Bosnie-Herzégovine
Age : 62 ans
Système de jeu favori : 4-3-3
Parcours comme entraîneur
Vladimir Petkovic a démarré sa carrière d’entraîneur à l’AC Bellizona (Suisse) où il a d’ailleurs terminé sa carrière de joueur en 1997. Le milieu défensif qui a été technique mais teigneux durant, va se transformer en évangéliste du beau jeu.
Après cette première expérience comme joueur-entraîneur, c’est au FC Malcantone Agno, toujours en suisse qu’il va véritablement se lancer comme entraîneur à plein temps en 1999. Ensuite, Petkovic est passé par le FC Lugano (2004-2005) avant de revenir à Bellizona (2005-2008) puis les Young Boys de 2008 à 2011 avant de s’envoler pour la Turquie. Mais il ne passera qu’une saison à Samsunspor (2011-2012).
De retour en Suisse, qui est devenue quasiment son pays d’adoption, Vladimir Petkovic a pris les rênes du FC Sion mais ne durera qu’un petit mois (mai-juin 2012) avant de partir en Italie où la Lazio Rome l’a embauché pour deux ans (2012-2014). Sous sa direction, la Lazio a toujours fini dans le Top 10 de la Serie A, 7e pour sa première saison et 9e pour la seconde et a même gagné la Coupe d’Italie en 2013 en battant l’AS Roma en finale (1-0). Puis est venue l’opportunité de devenir sélectionneur.
Comme une évidence, c’est la Suisse qui a offert à Vladimir Petkovic cette confiance qui va durer sept ans (2014-2021). Après un court passage à Bordeaux (juillet 2021-février 2022), il retrouve le banc d’une sélection, celle de l’Algérie où il est depuis février 2024.
Une expérience avérée en compétitions internationales
En sept ans sur le banc de la Suisse, Vladimir Petkovic a montré qu’il est un grand entraîneur. Le Bosnien a participé à trois compétitions internationales (2 Euro et une Coupe du monde) avec la Nati et jamais son équipe n’a été éliminée au premier tour.
La toute première était l’Euro 2016 en France. Après huit ans d’absence, la Suisse faisait son retour dans le tournoi et la Nati n’a pas déçu, tenant en échec la France (0-0), pays hôte au passage lors de la phase de groupes. La Suisse va finalement s’arrêter en huitièmes de finale, éliminée par la Pologne (1-1 ; 4-5 aux t.a.b).
La Coupe du monde 2018 en Russie était le deuxième tournoi que Vladimir Petkovic a dirigé avec la Suisse. Et là encore, la Nati a passé le premier tour avant de s’incliner contre la Suède en huitièmes de finale (1-0). Enfin, il y a eu l’Euro 2020 où il a emmené la Suisse jusqu’en quarts de finale avant de tomber contre l’Espagne, éliminant au passage la France de Karim Benzema et Kylian Mbappé en quarts de finale.
Un style de jeu flamboyant
Dans son 4-3-3 fétiche, Vladimir Petkovic a toujours misé sur des joueurs créatifs, capables de créer du danger. Le Bosnien mise sur l’intensité dans le jeu avec un pressing constant à la perte de balle pour maintenir la pression sur l’adversaire.
C’est un entraîneur qui demande beaucoup à ses joueurs, notamment sur le plan physique et athlétique afin de composer une équipe homogène et non seulement des artistes qui performent en solistes, même si des joueurs comme Riyad Mahrez peuvent toujours faire la différence individuellement.
En dehors du 3-5-2 utilisé en amical contre le Zimbabwe (victoire 3-1), Vladimir Petkovic a toujours été fidèle à ses principes de jeu depuis son arrivée en Algérie. Et c’est avec ces valeurs cardinales qu’il qualifié les Fennecs pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2026. Les chiffres parlent pour lui d’ailleurs. En 20 matchs, Petkovic compte 15 victoires, 3 nuls et seulement 2 défaites.
Au Maroc, l’Algérie est logée dans le Groupe E aux côtés du Burkina Faso, la Guinée Equatoriale et le Soudan, son premier adversaire le 24 décembre. Citée parmi les pays favoris, l’Algérie peut compter sur l’expérience de son sélectionneur pour respecter son rang, après avoir été éliminée au premier tour des deux dernières éditions de la CAN.
« Il est clair que nous sommes les favoris de notre groupe, et nous devons assumer cette responsabilité. Notre premier objectif sera de nous qualifier pour le second tour, ensuite nous verrons », confiait Vladimir Petkovic à Cafonline après le tirage au sort en janvier dernier.
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À propos de l'auteur
Aimé ATTI
Rédacteur sportif
Journaliste, commentateur sportif, baignant dans le sport et le football africain.
