Nijel Amos est dans la tourmente. L’athlète botswanais a été suspendu trois ans pour dopage. Confronté à des problèmes financiers, il met en vente sa médaille olympique. Il avait terminé deuxième du 800 m aux JO de Londres 2012.
Aux JO de Londres 2012, Nijel Amos est devenu le premier médaillé olympique du Botswana. Il s’étai alors classé deuxième du 800 m derrière le Kényan David Rudisha. Cette médaille est d’ailleurs le seul bien qui reste à l’athlète de 29 ans. Puisqu’il est interdit de compétition pour trois ans. Amos a été en effet suspendu par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) en juillet dernier, après qu'un contrôle hors compétition effectué avant les Championnats du monde d'athlétisme a détecté un métabolite interdit, le GW1516, dans son échantillon. Ses résultats à partir du 4 juin 2022 ont été annulés.
Confronté à des problèmes financiers, Nijel Amos a décidé de vendre cette breloque. « Pour le moment, mon seul investissement ou ma retraite est la fameuse médaille d'argent olympique de 2012. Je suis en contact avec différentes parties prenantes, y compris des conseillers financiers, sur la manière dont cela peut me soutenir, moi et ma famille. », confie-t-il à BBC Sport Afica. Le quadruple champion d'Afrique soutient d'ailleurs qu'un acheteur potentiel s'était positionné pour l'acheter. « J'ai rencontré une équipe qui veut l'acheter avec une valeur de 4,5 millions de pula botswanais (272 817 €), mais avec la sortie de mon documentaire sur Netflix, cela pourrait faire passer la valeur à 7,5 millions », a t-il déclaré
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Nijel Amos a par ailleurs tenu à présenter ses excuses à la nation botswanaise. « Je voudrais humblement m'excuser auprès de mon pays bien-aimé, de ses citoyens, de ses collègues athlètes et des instances sportives du pays». Il fustige toutefois le manque de soutien des instances sportives botswanaises. « Cependant, je suis convaincu que si j'avais le soutien de mes organismes sportifs natifs, nous serions confrontés à un résultat différent. »
Le Botswanais avait soutenu que la substance interdite se trouvait dans un supplément alimentaire qu'il avait l'habitude de prendre. Amos a finalement reconnu avoir contrevenu au règlement antidopage. « Compte tenu des circonstances entourant l'affaire, mon équipe juridique et moi avons jugé bon de prendre cette direction afin que j'obtienne une réduction de mon interdiction », explique le champion des Commonwealth. Malgré cette suspension, Amos n’envisage pas de prendre sa retraite et compte disputer les Mondiaux de 2025. « Je suis toujours en forme et j'espère que je remonterai aux Championnats du monde en 2025 », a promis Amos.
