Christine Mboma pourrait effectuer son retour sur les pistes en 2024. Présentant une différence de développement sexuel, la Namibienne a été écartée des pistes par les nouvelles règles de World Athletics. La vice-championne olympique du 200 m a été ainsi contrainte de subir un traitement pour baisser son taux de testostérone. Chose faite, elle est désormais autorisée par l'instance mondiale de l'athlétisme à concourir dans les épreuves de 100 m et 200m.
Ecartée des pistes en raison d’une interdiction de World Athletic sur les athlètes présentant des différences de développement sexuel, Christine Mboma est autorisée à concourir dans les épreuves de 100m et 200m. Son entraineur Henk Botha a donné la nouvelle, mardi 21 novembre. Elle ne pourra toutefois pas s'aligner sur 400m. « Elle ne pourra participer aux autres épreuves que dans un an et demi », a indiqué Botha.
Au début de l'année, la World Athletics a en effet établi de nouvelles règles sur la quantité de Testostérone. L'instance avait annoncé que les athlètes féminines atteintes de différence de développement sexuel devront réduire leur taux de testostérone sanguin à moins de 2,5 nanomoles par litre, contre cinq auparavant, et devront rester en dessous de ce seuil pendant deux ans pour pouvoir participer à des compétitions internationales dans la catégorie féminine dans n'importe quelle épreuve d'athlétisme. Les Namibiennes Christine Mboma et Beatrice Masilingi ainsi que la Nigérienne Aminatou Seyni ont été alors exclues des Mondiaux de Budapest.
Spécialiste du 400 m, Christine Mboama avait été contrainte de s'aligner sur 200m. Elle avait même remporté l'argent aux JO de Tokyo. Avec les nouvelles règles de World Athletics, Christine Mboma a du subir un traitement pour baisser son niveau de testostérone. Chose faite, elle espère se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024. « Nous allons maintenant nous concentrer sur sa qualification pour les Jeux Olympiques de Paris en poursuivant sa préparation », a déclaré son entraineur.