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Le roi Eliud Kipchoge est de retour au Japon. Sacré champion olympique du marathon à Sapporo, le Kényan prendra le départ des 42 kilomètres de Tokyo, ce dimanche 6 mars. L’athlète de 37 ans veut inscrire son nom au palmarès d’un des six majeurs du circuit mondial. Il l’a déjà fait à Londres, Berlin et Chicago.
Eliud Kipchoge n’est pas invincible. Il est bien humain et peut connaître des défaillances. Comme en octobre 2020 lorsque le Kényan est largué à la 8e place dans les rues de Londres qui ont pourtant très souvent été les témoins privilégiés des exploits du marathonien. Mais ce revers ne représente que quelques miettes que le légendaire coureur laisse à ses très rares concurrents. Car depuis maintenant une décennie personne ne mange à la table du natif de Nandi sur 42 km. Eliud Kipchoge est bien seul dans son monde. Le chrono n’est plus que son seul adversaire. Et au mois d’août dernier à Sapporo, au Japon, il l’a rappelé à ceux qui en doutaient encore, s’il y en a bien sûr. Le Kényan s’est, en effet, adjugé la médaille d’or olympique du marathon. Sans aucune concurrence.
My next big goal is to run at the Tokyo
Marathon. I have already won three Abbott World Marathon Majors, in Tokyo I’ll aim for my fourth ‘star’. Thank you @AbbottGlobal for being on this journey together.#AimingForTheStars pic.twitter.com/Wf1ncln6ho— Eliud Kipchoge - EGH🇰🇪 (@EliudKipchoge) February 24, 2022
Serein, décontracté et taquin dans les premiers kilomètres, il a largué tout le peloton en appuyant sur l’accélérateur à 10 kilomètres de la fin. Eliud Kipchoge devenait ainsi le 3e athlète à conserver son titre de champion olympique du marathon. Difficile de le comparer aux deux premiers, l’Ethiopien Abébé Bikila qui courait pieds nus (1960-1964) et l’Allemand Waldemar Cierpinski (1976-1980) qui n’ont pas pu bénéficier des nouvelles techniques d’entraînements très pointues et de l'avancée de la technologie sur les chaussures. Mais le Kenyan, élu deux fois meilleur athlète de l’année (2018 et 2019), est déjà considéré comme le plus grand marathonien de tous les temps. En plus des JO qui étaient pratiquement les seules occasions pour ses ainés de se montrer, l’athlète de 37 ans profite de la prolifération des compétitions pour marquer encore plus son règne. Il le montre depuis 2013 sur les routes du monde entier.
I would like to thank the organisers of the Tokyo Marathon to make it possible for me and my colleague athletes to race in Tokyo. My focus has been on Tokyo from the beginning of my training cycle, and I can say I am ready to race there.#AimingForTheStars⭐️ pic.twitter.com/aVT6nWaX9g
— Eliud Kipchoge - EGH🇰🇪 (@EliudKipchoge) February 18, 2022
Ce dimanche d’ailleurs, Eliud Kipchoge aura l’occasion d’écrire un peu plus sa légende. Il prendra le départ du marathon de Tokyo, un des six majeurs du circuit mondial. Le roi a déjà été couronné quatre fois à Londres, trois fois à Berlin et une fois à Chicago. Il lui reste donc à étendre sa conquête à New York, à Boston et donc dans la capitale japonaise. Ce qu’il a hâte de réussir. «Mon objectif est de remporter tous les majeurs. Actuellement, je suis concentré sur Tokyo depuis la reprise des entraînements et je peux dire que je suis prêt à courir là-bas. J’aime à quel point les japonais sont disciplinés mais aussi à quel point ils sont courtois et comment ils traient les étrangers avec respect. Ils ont également une grande passion pour le sport, en particulier la course à pied» indique le double champion olympique.
Les Kenyans Amos Kipruto (2h03mn30s), Jonathan Korir (2h, 04m,42s) et Laban Korir (2h05mn08s) ainsi que les Ethiopiens Birhanu Lagese (2h02mn48s) vainqueur à Tokyo en 2019 et 2020, Mosinet Geremew (2h02mn55s) et Tamiat Tola (2h03mn39s) essaieront d’empêcher à Eliud Kipchoge de remporter son 9e majeur. Ou peut-être, ils le pousseront tout simplement à se transcender et améliorer à nouveau son record du monde établi en 2018, lors de son sacre à Berlin (2h01mn39s).
Demba VARORE