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Para-athlétisme : trois choses à savoir sur Sheryl James

Personne ne l’attendait aux derniers Jeux paralympiques de Tokyo. Mais Sheryl James a surpris son monde avec une médaille. Sport News Africa vous propose trois choses à savoir sur la Sud-Africaine.

Sheryl James
Sheryl James

1. Souffre d’infirmité motrice cérébrale

Sheryl James a vu le jour le 11 février 1986. En tant qu’athlète, elle concourt aux épreuves de 100, 200 et 400 m. Elle souffre d’infirmité motrice cérébrale. Cette maladie, communément appelée IMC, est causée par des lésions du cerveau survenues durant la période anténatale ou périnatale.

Dans le cas de Sheryl James, c’est une maladie congénitale. C’est-à-dire qu’elle est née avec. Cela se manifeste par un trouble moteur non évolutif (paralysie, troubles de la coordination du mouvement). La Sud-Africaine souffre d'hémiplégie avec une fonction musculaire altérée du côté droit de son corps.

2. Médaillée aux Championnats du monde et aux Jeux paralympiques

Sheryl James a participé à ses premiers Jeux paralympiques à Tokyo durant l’été 2021. Et son coup d’essai a largement valu le détour. En demi-finale, elle a battu le record d’Afrique au 200 m. Mais son principal fait d’arme est une médaille de bronze au 400 m T37 féminin aux Jeux paralympiques d'été de Tokyo. «C'est un honneur de courir contre certains des meilleurs au monde. Je croyais (certes) pouvoir le faire, mais je voulais juste prendre tout ce qui arriverait», avait-elle déclaré après avoir remporté sa première médaille paralympique.

Avant ces Jeux, la Sud-Africaine avait remporté une autre médaille de bronze. Cette fois aux Championnats du monde de Dubaï en 2019, au 400 m également.

3. Des débuts tardifs

Sheryl James est quasiment une novice dans le sport de haut niveau. Elle n’a ainsi commencé sa pratique qu’en 2018. Elle a alors 32 ans. C’est à ce moment qu’elle décide de se lancer, à Louis Trichardt, sa ville natale.

Elle rejoint un club de sport pour athlètes valides et handicapés. Les gens commencent à l’encourager. La poussent à s’entraîner au sprint. C’est d’ailleurs pour cela que son entraîneur, Gideon Joubert, issu de la même ville, avait salué sa détermination. «Devenir paralympienne est un exploit exceptionnel. Mais devenir une médaillée paralympique devient un exploit historique à ne jamais effacer ! s'est-il incliné. Tellement fière de toi, Sheryl James, dont le nom fait maintenant partie de l'histoire olympique.»

Oumar NDONGO

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