Un mois après sa défaite face au champion du monde des poids lourds de l’UFC Francis Ngannou, Ciryl Gane est revenu sur son combat. Le Français a passé à la loupe les erreurs qu’il a commises lors de son duel face au Camerounais.
Vaincre le champion du monde des poids lourds de l’UFC, Francis Ngannou, c’est la mission que s’était assigné Ciryl Gane. Un objectif auquel le Français s’est accroché jusqu’au deuxième round de son combat face au Camerounais, dimanche 23 janvier dernier, avant de perdre le contrôle. Dominé par son adversaire dans les rounds suivants, Gane va tenter le tout pour le tout afin de remporter son duel face au colosse camerounais avant la limite. Ainsi, sur conseil de son coach, le Français lance une attaque takedown pour retourner le combat en sa faveur. En vain. Un mois après sa défaite, il a refait l'opposition au micro de MMA Hour.
« J’étais le prétendant, donc quand vous voulez être le champion, vous devez battre le champion. Quand c’est trop serré comme ça, ce n’est pas un bon plan d’aller jusqu’à la limite. Donc c’est pour ça qu’avec mon coach, on a décidé de juste finir le combat avant la fin. C’est pourquoi j’ai fait ce takedown, je l’ai très bien fait, et après j’ai fait ce choix d’aller à la cheville, malheureusement j’ai fait quelques erreurs dans ma technique », a-t-il expliqué.
Et pourtant ces erreurs, le champion français ne les commettait jamais, assure-t-il, face à ses sparring-partners à l’entraînement. « Cette technique, je peux la faire sur tous ceux qui s’entraînent dans ma salle. Lutte de haut niveau, BJJ de haut niveau, etc… Je suis vraiment à l’aise avec, c’est pourquoi j’ai décidé de la faire, parce que je sais que la position était vraiment bonne pour moi pour aller sur cette technique. J’étais vraiment bon et j’étais sûr de finir le combat, dans mon esprit. »
Mais c’était sans compter sur la puissance et la vélocité de Francis Ngannou qui a su déjouer cette ultime attaque du Français. Et même en profiter pour prendre définitivement le dessus sur Ciryl Gane. « J’étais lucide. Mais j’ai fait quelques erreurs et je reconnais les erreurs, regrette le Français. Par exemple, j’ai donné mes jambes trop facilement à Francis. Avec le pied sur la tête, il m’a attrapé comme ça, et après ça il a compris que c’était un bon plan pour lui. »
« Si je voulais vraiment gagner ce combat, le bon plan était de faire le ‘Bon Gamin’. Comme Bon Gamin, tout faire, comme toucher et ne jamais être touché. Pas de jambes, rien de tout ça. Ne pas y aller fort, et si je faisais ça, je pense que j’aurais la ceinture chez moi, mais ce n’est pas grave », s’est-il consolé. Car il le sait bien en face, il y avait bien un combattant plus fort que lui : « Félicitations à Francis (…) Respect pour lui et son équipe, parce qu’il n’en a pas trop fait, mais il a gagné le combat. »
Jules DIA