Bertrand Mendouga est président de la Confédération africaine de boxe. Son ambition, permettre aux boxeurs africains de se faire un nom malgré les difficultés.
Les Championnats d’Afrique de boxe ont lieu du 9 au 18 septembre. L’occasion de voir les forces en présences, mais aussi de se projeter vers l’avenir pour Bertrand Mendouga. Le président de la confédération africaine de boxe amateur (AFBC), élu en juillet dernier ne compte pas perdre de temps. Il veut tout mettre en œuvre pour redorer le blason de la boxe en Afrique.
Au-delà de ces Championnats d’Afrique de boxe qui se déroulent au Mozambique, Bertrand Mendouga a un autre objectif en tête. Le Camerounais veut en effet que les pugilistes du continent puissent briller à l’international, notamment aux Jeux Olympiques. «Les prochains Jeux olympiques d'été se tiendront à Paris, en 2024. Par conséquent, notre objectif est de faire mieux qu'en 2021 [une médaille de bronze du Ghanéen Samuel Takyi, Ndlr]. Et ce résultat passera par la tenue régulière des compétitions sur le plan continental et une préparation sérieuse à travers des camps d'entraînement bien organisés» avance d’abord Mendouga dans un entretien avec RFI.
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Le président de l’AFBC souhaite ainsi rendre la boxe africaine plus compétitive. Il avance d’ailleurs une raison qui peut expliquer le faible rendement des athlètes du continent aux JO. « L'explication des faibles résultats de nos boxeurs aux Jeux olympiques est très simple : absence de compétitions, mauvaise préparation, absence de moyens des fédérations nationales pour aller participer aux compétitions dans l'hexagone, par exemple. Autant de facteurs qui réduisent les possibilités des athlètes africains ». Un constat amer pour Bertrand Mendouga.
