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Handball-Mondial 2023 : les punchlines du Cap-verdien Flavio Fortes

Le Cap-Vert est la nation montante du handball africain. Vice-champion d’Afrique, le pays dispute actuellement le Mondial en Suède et Pologne. Toutefois, un manque de moyens et d’infrastructures.

Cap-Vert, handball
Le Cap-Vert ne compte pas s'arrêter au tour principal du Mondial

L’heure de vérité a sonné. Les Championnats du monde de handball ont débuté leur tour principal ce mercredi 18 janvier. L’enjeu est simple : décrocher le sésame pour les quarts de finale de la compétition. Logé dans le groupe  2 avec le Brésil, la Suède, la Hongrie, l’Islande et le Portugal, le Cap-Vert veut créer la surprise. Pour leur deuxième Coupe du monde après celle de 2021, les Cap-Verdiens ne veulent pas s’arrêter à ce tour principal. Eux qui avaient déclaré forfait après seulement une rencontre lors de l’édition précédente.

Finaliste surprise des derniers championnats d’Afrique (battu par l’Egypte), le Cap-Vert a débuté son parcours dans le groupe 2 par une défaite ce mercredi 18 janvier contre l’Islande. Les Requins Bleus devront donc se refaire pour espérer avancer. Prochain rendez-vous, ce jeudi 20 janvier face au Portugal.

Une ascension menacée par un manque de moyens

Néanmoins, le Cap-Vert a encore un écueil à franchir : celui des infrastructures. D’ailleurs, les Requins Bleus veulent profiter de ce Mondial de handball pour développer le sport dans leur pays. «Ce genre d'événements aide à mettre le Cap-Vert sur la carte. Nos politiciens ne le feront pas, a d’abord déclaré Flavio Fortes relayé par BBC Sport Africa. Il ajoute ensuite, pointant du doigt le manque de préparation. En octobre dernier, alors que toutes les équipes nationales avaient des camps d'entraînement pendant la fenêtre internationale, nous ne l'avons pas fait. Au lieu de cela, nous avions à peine deux semaines ensemble avant ce championnat du monde ».

Le joueur, qui évolue avec les Requins Bleus depuis 10 ans maintenant, poursuit son raisonnement. « Il est normal de s'énerver lorsque vous vivez ces situations ou que vous vous trouvez dans un endroit avec des douches partagées - mais après un moment, nous avons ri. De plus, ça s'améliore d'année en année. La Fédération doit investir dans de grands professionnels avec des projets à long terme ici pour développer le sport et aider les entraîneurs locaux", a-t-il déclaré. À un moment donné, l'Angola a embauché des entraîneurs portugais alors que leur économie allait bien et que, par conséquent, leur équipe était bonne ». Il espère sans doute que les progrès fulgurants depuis trois ans ne soient pas qu’un « one shot » et que les instances du pays poussent pour pérenniser ces prouesses dans le temps.

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