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Mondial Rugby 2023-Afrique du Sud : Siya Kolisi lance la course contre la montre

L’Afrique du Sud va défendre son titre mondial lors de la Coupe du monde de rugby en France. Elle espère bien emmener Siya Kolisi, son capitaine. Ce dernier a subi récemment une grosse blessure au genou. Mais il est persuadé de pouvoir tenir son rang.

Siya Kolisi
Siya Kolisi affiche sa volonté de disputer le Mondial de rugby 2023

Le compte à rebours est lancé pour Siya Kolisi. D’abord annoncé forfait pour la Coupe du monde de rugby 2023 en France (8 septembre au 28 octobre 2023), Siya Kolisi a, contre toute attente, été convoqué avec le groupe des Springboks pour effectuer la préparation. Le capitaine sud-africain a opéré du genou en avril suite à une rupture partielle du ligament croisé antérieur. Lui qui a aussi été  touché à un ménisque. Autant dire que ses chances de jouer sont minces.

Néanmoins, Siya Kolisi n’en démord pas. Il sera là pour la Coupe du monde. Et même, le champion du monde 2019 s’attend à jouer…dès les matchs de préparation. « J'espère que je pourrai jouer lors de l'un des deux matches de préparation", a déclaré Kolisi lors d'un point presse à Pretoria. "Ce n'est pas génial d'être blessé, mais je suis déjà passé par là et c'est bien d'avoir le soutien des entraîneurs et des joueurs, ainsi que de l'équipe médicale, qui est fantastique », lance-t-il dans un point presse à Pretoria ce mardi 20 juin. A noter que Kolisi ne sera pas de la partie pour les rencontres de Rugby Championship contre l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine en juillet.

« Je me sens bien. Ce qui est bien, c'est que je suis déjà passé par là, poursuit d'ailleurs Siya Kolisi avec le sourire. Lui qui fait référence à une blessure au genou qui avait perturbé sa préparation du Mondial 2019. Je sais qu'il faut prendre la situation jour après jour. Je suis persuadé que tout ira bien. Ma rééducation se passe bien. Je travaille dur pour récupérer aussi bien que possible. Et c'est super de pouvoir le faire au sein de l'équipe. Ça m'aide beaucoup mentalement, de voir tout ce travail fait autour de moi. Si je n'étais pas là, je manquerais beaucoup de ce que le groupe est en train de faire. Et il y a des gars sur lesquels je peux m'appuyer, comme RG (Snyman), Handré (Pollard) ou Pieter-Steph (Du Toit), auxquels je parle beaucoup. Ils ont aussi eu de ces blessures au genou ! »

A écouter : Rencontre avec... Andréa Dirabou Kouassi | Internationale ivoirienne | Rugby féminin

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