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Le débat fait rage depuis l’annonce de l’arrivée de franchises sud-africaines qui vont disputer les Coupes d’Europe de clubs de rugby. Si de nombreux joueurs ou entraineurs ont exprimé leur désaccord, René Bouscatel, président de la Ligue nationale de rugby en France, juge l’idée est bonne.
C’est la question qui anime le monde du rugby depuis quelques jours. L’European Professional Club Rugby (EPCR) a autorisé l’intégration de franchises sud-africaines dans les différentes Coupes d’Europe (Champions Cup et en Challenge européen) à partir de la saison prochaine. Ainsi, cinq équipes d’Afrique du Sud vont se frotter aux clubs européens. Il s’agit des Stormers du Cap, des Bulls de Pretoria et des Sharks de Durban qui vont évoluer en Champions Cup. Alors que de leur côté, les Lions de Johannesburg et les Cheetahs de Bloemfontein évolueront, eux, en Challenge européen.
Une décision moyennement appréciée par certains. Les détracteurs dénoncent en effet une perte d’identité de la compétition. Parmi eux, on compte Henry Chavancy, capitaine du Racing 92. Ce dernier estime que « dire que les Stormers peuvent être champions d'Europe, c'est, comme dire... étonnant, ou spécial. Cela risque de dénaturer l'histoire de cette compétition. Maintenant, je sais bien qu'il faut vivre avec son temps et que l'avenir me donnera peut-être tort». Mais René Bouscatel, lui, prend son contrepied. Le président de la Ligue nationale de rugby en France est favorable à cette venue. Il l’a d’ailleurs confié à l’Agence France Presse.
«Il est de l'intérêt de tout le monde, dont les joueurs, de se frotter à des équipes qu'ils n'ont jamais rencontrées : ça va élever le niveau de nos compétitions domestiques, dont le Top 14, et ça apportera, de fait, un plus à notre équipe de France », déclare d’abord René Bouscatel à l'AFP. Il enchaîne ensuite «L'avantage, c'est de rehausser le niveau de la Coupe d'Europe en rehaussant le niveau des championnats domestiques. Ca va rééquilibrer les forces».
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Oumar Ndongo
