Alors qu'elle retrouve les courts ce mardi à Cincinnati, Ons Jabeur n'a toujours pas digéré sa défaite en finale de Wimbledon. Malgré cette grosse déception, la Tunisienne de 28 ans n'abandonne pas pour autant et compte décrocher son premier Grand Chelem
Après quatre semaines d’absence, Ons Jabeur reprend du service. La Tunisienne est en lice pour le tournoi de Cincinnati où elle défie ce mardi l’Ukrainienne Kalinina (28e). Mais la n°5 aborde ce tournoi avec tristesse. Elle n’a toujours pas digéré sa défaite en finale de Wimbledon. « J'ai dû prendre quelques jours, beaucoup de jours de congé pour récupérer et pourtant, ce n'était pas suffisant, Je ne me sentais pas prête à jouer à Montréal parce que cette défaite a été un peu difficile pour moi. J'ai donc essayé de rester à la maison, d'être avec ma famille », a déclaré Jabeur à la Wta. La pilule ne passe toujours pas pour la joueuse de 28 ans. « J'ai essayé de réfléchir un peu à la finale, mais pour l'instant, je dois être honnête, c'est toujours difficile d'y repenser ».
Ons Jabeur espère qu'un retour à ses routines compétitives accélérera le processus de guérison. Ce fut le cas l'année dernière après avoir perdu sa première finale majeure contre Elena Rybakina à Wimbledon. Jabeur a rebondi pour se qualifier pour la finale de l'US Open. « J'ai besoin de retourner en tournée et de pouvoir passer à autre chose. Et la meilleure chose est simplement de jouer des tournois, juste de me concentrer sur ce que je fais et sur ce que je veux faire, soutient-elle. Certainement pas abandonner. C'est quelque chose dont je suis très sûre, que je vais donner le meilleur de moi-même. Chaque fois que je mets les pieds sur le court de tennis, ce sera à 100%. »
Lire aussi...Wimbledon 2023 : Ons Jabeur et ses proches dévastés
Malgré ses trois défaites en finale de Grand Chelem, Ons Jabeur est plus que jamais confiante à soulever ce titre majeur. « Je crois que j'ai le niveau pour être une championne du Grand Chelem. Je crois que je pourrais être l'un des plus grands joueurs. Tout prend du temps avec moi, malheureusement. C'est peut-être une bonne chose. On ne sait jamais. Je prends juste un jour à la fois, en essayant de débloquer des choses qui sont peut-être trop tôt pour que je les débloque, et peut-être qu'il est encore trop tôt pour que je les connaisse. Mais je sais que je vais dans le bon sens chemin. »
