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Tennis (F)-Kgothatso Montjane : « J'ai l'impression d'être une lueur d'espoir »

Kgothatso Montjane, joueuse sud-africaine de tennis en fauteuil roulant, veut que l’Afrique soit mieux représentée dans le circuit. Elle qui s’est offerte une victoire et une finale de Grand Chelem en 2023 n’apprécie pas que l’Afrique soit moins valorisée que les autres continents.

Kgothatso Montjane
Kgothatso Montjane et Yui Kamiji, finalistes du double féminin en fauteuil roulant à Wimbledon

Kgothatso Montjane a un message à faire passer. La joueuse de tennis en fauteuil roulant, qui est devenue la première sud-africaine noire à concourir à Wimbledon (2018) veut plus de considération de la part de la Fédération internationale de tennis (ITF). Selon elle, l’Afrique n’est pas assez représentée dans le circuit, et elle se demande pourquoi. « Je ne sais pas si c'est une question d'argent ; est-ce parce que nous sommes pauvres ? Je ne sais pas. Je cherche les réponses, je veux savoir pourquoi », s’interroge-t-elle au micro de BBC World Service.

Une amertume qui contraste avec l’année 2023 de la joueuse de 37 ans. En effet, elle remporté le double dames à Roland-Garros avec la Japonaise Yui Kamiji. Les deux femmes ont ensuite été jusqu’en finale de Wimbledon. Première sud-africaine à s’offrir Roland-Garros depuis que Tanya Harford et Rosalyn Fairbank qui ont remporté le double féminin en 1981, Kgothatso Montjane a un peu de regret. « On me dit que tu es la première, donc c'est un moment doux-amer pour moi (gagner Roland-Garros). Je veux fêter ça, mais en même temps j'ai commencé tard et je vais peut-être bientôt prendre ma retraite. Qui est la prochaine d'Afrique à le faire ? »

Montrer la voie

Kgothatso Montjane poursuit, consciente qu’elle peut pousser certains jeunes à suivre le sillon qu’elle a tracé. « Je souhaite vraiment que certains de mes compatriotes africains puissent avoir une opportunité parce que je crois qu'il y a du talent là-bas. J'ai l'impression d'être une lueur d'espoir en quelque sorte, parce que je le fais en fauteuil roulant. Et quand vous regardez autour de vous, personne ne le fait vraiment, à part la dame de Tunisie (Ons Jabeur). En tant que personne noire, j'espère juste que les gens pourront voir (ce que je fais) et investir davantage dans les enfants noirs, afin que nous puissions voir beaucoup plus d'entre nous (le faire aussi) ».

Ces déclarations de Kgothatso Montjane n’ont pas laissé insensibles en haut lieu. Andrew Moss, responsable de l'ITF World Tour, a rétorqué. « Il y a des talents sur le continent qui peuvent se hisser au sommet du jeu ; le jeu d'élite peut venir de n'importe où. Et donc l'ITF a investi beaucoup d'argent à la fois dans les voies de développement, et aussi pour aider à organiser des tournois professionnels pour aider à ce que cela se produise. Nous avons vu une croissance significative des tournois à travers l'Afrique. C'est donc en quelque sorte le principal élément constitutif. Ce qui est alors important, c'est qu'il y ait des opportunités pour les joueurs après avoir cessé d'être juniors, une fois qu'ils ont atteint 18, 19 ans ». Reste à savoir si cela sera suivi d’effets.

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