De plus en plus de joueurs africains réussissent à faire leur trou en NBA. Ce qui ravit Hakeem Olajuwon. L’ancien pivot a donné son avis sur le sujet, et a évoqué l’évolution du jeu par rapport à son époque.
Hakeem Olajuwon est une légende de la NBA. Le Nigérian, naturalisé américain, a passé 18 longues saisons sur les parquets nord-américains avant de prendre sa retraite en 2022. Au total, dix-sept saisons à Houston, et une aux Raptors. Dans sa besace, deux titres NBA, deux fois MVP des finales, un titre de MVP de la saison, deux titres de meilleur défenseur, entre autres. Autant dire que c’est une référence au poste de pivot. Avec le Congolais Dikembe Mutombo, il fait partie premiers Africains à s'être s’imposés en NBA.
Aujourd'hui, Hakeem Olajuwon salue la percée des Africains dans la ligue nord-américaine. «Vous savez, lance d’abord l’ancien des Rockets au micro de RFI, ce qui se passe depuis des années avec l’arrivée massive de joueurs africains en NBA, ça me rend vraiment, vraiment très heureux. J’attendais cela depuis longtemps. Voir tous les ans de nouveaux gars arriver, mais aussi devenir les joueurs les plus importants de certaines équipes, c’est signe que les choses avancent.»
Toutefois, Hakeem Olajuwon voit une différence entre son époque et celle d’aujourd’hui. Selon lui, le jeu a évolué. De ce fait, on ne se concentre plus seulement sur les pivots africains. Les joueurs du continent offrent d’autres alternatives, à d’autres postes.
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«À mon époque, les recruteurs ne se concentraient que sur les joueurs intérieurs et ne regardaient pas les Africains qui pouvaient jouer meneur, arrière ou ailier, signale Hakeem Olajuwon. Dorénavant, les scouts et les directeurs sportifs observent absolument tout. Résultat, on a des gars comme Hamidou Diallo (Guinée, arrière, Detroit Pistons), Josh Okogie (arrière, Phoenix Suns, Nigeria), et Pascal Siakam (ailier, Toronto Raptors, Cameroun), qui sont importants dans leur équipe respective. En Afrique, il y a du talent partout. Il suffit juste de leur donner une opportunité.»