La réponse ne s'est pas faite attendre.Lors de l'Assemblée avec les socios, Florentino Perez, président du Real Madrid, a critiqué le système de vote du Ballon d’Or, expliquant l'absence du club à la cérémonie où Rodri a remporté le prix devant Vinicius Junior. Il a dénoncé un manque de transparence sur les votants, citant des pays comme la Namibie ou l'Albanie, et affirmant que sans eux, Vinicius aurait gagné.
« Le système doit changer et ce sont des gens reconnus qui doivent voter. Que tout le monde comprenne que les journalistes qui votent jouent aussi leur réputation. On ne connaît pas les gens qui ont voté et on ne connaît pas certains pays », a notamment déploré le dirigeant.
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Sheefeni Nicodemus, journaliste namibien ayant voté pour le Ballon d’Or, a répliqué sur Cadena SER, accusant Perez de mépris envers les « petits » pays. Il a défendu son choix de placer Jude Bellingham en tête, suivi de Rodri et Lamine Yamal, tout en soulignant que sa décision était basée sur des critères objectifs, et non sur des préjugés.
« Au fond, je soupçonne que ce ne sont que des paroles de quelqu'un qui est frustré comme monsieur Perez. Il estime que les habitants de mon pays et des autres pays mentionnés n'ont pas de vote significatif parce que nous sommes des gens inférieurs. Je voudrais juste savoir : si j'étais originaire d'une des principales nations du football et que je n'étais pas d'accord avec votre opinion, quel serait votre argument ? », a-t-il lancé. Dans les votes du journaliste, Vinicius n’a pas été inclus dans le top 10, ce qui lui a coûté des points cruciaux dans la course au Ballon d'Or.
